David Leva est responsable de la flotte automobile de la mairie de Drancy
« Pour me préparer à l’entretien d’évaluation, je travaille en ce moment principalement sur le “verdissement“ du parc. C’est la volonté des élus de disposer de la flotte la plus propre possible. Mon évaluation tourne donc autour de la stratégie de renouvellement. Je suis analysé sur les objectifs définis l’année en cours et nous discutons de ceux de l’année suivante. Je mets alors en avant mon travail consistant à proposer un parc de plus en plus vert, le tout dans un budget contraint.
Pour cela, toute l’année, j’analyse les offres des constructeurs et je recherche...
David Leva est responsable de la flotte automobile de la mairie de Drancy
« Pour me préparer à l’entretien d’évaluation, je travaille en ce moment principalement sur le “verdissement“ du parc. C’est la volonté des élus de disposer de la flotte la plus propre possible. Mon évaluation tourne donc autour de la stratégie de renouvellement. Je suis analysé sur les objectifs définis l’année en cours et nous discutons de ceux de l’année suivante. Je mets alors en avant mon travail consistant à proposer un parc de plus en plus vert, le tout dans un budget contraint.
Pour cela, toute l’année, j’analyse les offres des constructeurs et je recherche les subventions possibles pour abaisser les coûts. J’explique qu’une laveuse/balayeuse électrique à 500 000 euros est subventionnée jusqu’à 80 % de son coût. Soit un véhicule coûtant 100 000 euros à l’achat, alors que l’équivalent thermique coûte 350 000 euros. J’obtiens donc un véhicule plus propre pour moins cher. Cela entre dans une stratégie de verdissement plus rapide car moins onéreuse grâce à des subventions de la métropole du Grand Paris, de la région Île-de-France, du Sipperec ou de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL). Les subventions de tous ces organismes peuvent s’additionner, ce que je souligne auprès de mes supérieurs. Je renouvelle ainsi ma flotte en propre avec des subventions qui me permettent, sur un budget de 1 million d’euros, de ne payer que 500 000 ou 600 000 euros.
Je donne ensuite des exemples les plus évocateurs possibles. Une Zoé électrique à 26 000 euros ne me coûte, après subventions, que 9 000 euros pour un véhicule qui ne tombe, au bout de quatre ans, quasiment jamais en panne. Je la revends alors 9 000 euros. Je renouvelle donc mon parc de Zoé pour une somme proche du zéro… Cela demande de posséder des notions d’achat et de communication : il faut convaincre les élus qu’il s’agit de la stratégie à suivre. »