« Ce responsable est un acteur multi-carte capable d’intervenir dans des domaines aussi différents que les achats, le développement durable, voire les RH », énumère Jean-Pierre Sivignon. Un spectre de compétences d’autant plus large que le gestionnaire va devoir s’intéresser à des sujets nouveaux tels que l’externalisation de l’assurance des véhicules envisagée dans la circulaire.
Au-delà, il est aussi appelé à devenir un conseiller mobilité. Un aspect de sa fonction qui va sans doute se renforcer, notamment avec la mise en place de la réforme territoriale. « On peut tout à fait imaginer qu’à moyen terme les véhicules de l’État puissent être...
« Ce responsable est un acteur multi-carte capable d’intervenir dans des domaines aussi différents que les achats, le développement durable, voire les RH », énumère Jean-Pierre Sivignon. Un spectre de compétences d’autant plus large que le gestionnaire va devoir s’intéresser à des sujets nouveaux tels que l’externalisation de l’assurance des véhicules envisagée dans la circulaire.
Au-delà, il est aussi appelé à devenir un conseiller mobilité. Un aspect de sa fonction qui va sans doute se renforcer, notamment avec la mise en place de la réforme territoriale. « On peut tout à fait imaginer qu’à moyen terme les véhicules de l’État puissent être mutualisés avec ceux d’une autre entité publique, département ou région », poursuit Jean-Pierre Sivignon.
« Cette mutualisation dont on parle depuis longtemps doit maintenant aboutir. Dans ce cadre, le gestionnaire sera à la manœuvre pour continuer à réduire la taille du parc. 19 000 véhicules ont été retirés en trois ans. La circulaire de février 2015 demande un effort supplémentaire, de l’ordre de 6 000 véhicules, lequel s’accompagnera d’une économie de 15 % sur le carburant », détaille le responsable.
Il faut donc non seulement diminuer la taille du parc mais aussi le nombre des trajets. « Et les enjeux qui s’attachent à la mutualisation seront très sensibles dès lors que l’on parlera d’électromobilité. Mutualiser les bornes de recharge des véhicules électriques est presqu’une évidence. En effet, cela n’a pas de sens d’en limiter l’usage à un service, voire à un unique véhicule », note Jean-Pierre Sivignon.
Au final, deux types de gestionnaires peuvent s’envisager pour la fonction publique d’État. Avec d’abord une petite trentaine de personnes proches des décideurs et qui auront vocation à gérer, dans une approche globale, des parcs de plusieurs centaines de véhicules. « Mais il y devrait aussi y avoir une seconde population, au contact direct des véhicules et des utilisateurs, responsables au quotidien de l’usage du parc et garants de sa bonne gestion », conclut sur ce point Jean-Pierre Sivignon.