
Selon le cabinet, d’ici à cinq ans, le nombre d’entreprises européennes ayant adopté l’autopartage va être multiplié par vingt : de 2 000 aujourd’hui, elles devraient passer à 40 000 en 2020. Et le nombre de véhicules en autopartage bondirait de 1 900 à 85 000. L’avenir se dessine donc sous les meilleurs auspices pour ce mode de gestion.
Depuis plusieurs années, les loueurs commercialisent des solutions de ce type. Certains se sont associés à des spécialistes des technologies liées à l’autopartage, quand d’autres ont créé leurs propres systèmes. Les collaborateurs éligibles réservent les véhicules en ligne, accèdent au jour et à l’heure dits aux véhicules grâce à une carte magnétique, et récupèrent les clefs dans la boîte à gants.
À écouter les promoteurs de l’autopartage, le potentiel d’économies serait important. Leur mutualisation ferait baisser le nombre de véhicules de la flotte de 30 %. De plus, si l’entreprise autorise et facture les utilisations personnelles en soirée et le week-end, elle pourrait rentabiliser son investissement, tout en offrant un service à ses collaborateurs qui ne disposent pas de véhicule.
Avec des parcours limités dans l’espace et dans le temps, l’autopartage convient bien aux véhicules électriques à l’autonomie réduite. Des loueurs proposent d’ailleurs des formules d’autopartage spécifique à ces modèles. Plus économique, l’autopartage devient aussi plus écologique.
CAHIER PRATIQUE : Les services innovants de la LLD
- CAHIER PRATIQUE : LES SERVICES INNOVANTS DE LA LLD
- Des locations aux durées variables
- Des amendes en mode automatique
- Des restitutions mieux anticipées
- Des services sous le signe du digital
- Des outils de télématique embarquée
- De nouvelles pistes pour la mobilité
- Des flottes toujours plus partagées
- Des véhicules électriques et hybrides