Spécialiste du recrutement, le cabinet Michael Page s’appuie sur une flotte de 340 véhicules et les services de son loueur. Un écueil : la question difficile de la restitution. Michael Page emploie à plus de 90 % une population de consultants. Une fois embauchés, ceux-ci disposent d’un véhicule au bout d’un an. Sept niveaux d’éligibilité permettent d’attribuer les véhicules, Michael Page privilégiant les Polo et les Golf pour les premiers niveaux, puis les BMW et Audi pour les consultants confirmés. « Plus la taille de l’équipe à manager augmente, plus le niveau des modèles progresse », souligne le directeur des achats et services généraux,...
Spécialiste du recrutement, le cabinet Michael Page s’appuie sur une flotte de 340 véhicules et les services de son loueur. Un écueil : la question difficile de la restitution. Michael Page emploie à plus de 90 % une population de consultants. Une fois embauchés, ceux-ci disposent d’un véhicule au bout d’un an. Sept niveaux d’éligibilité permettent d’attribuer les véhicules, Michael Page privilégiant les Polo et les Golf pour les premiers niveaux, puis les BMW et Audi pour les consultants confirmés. « Plus la taille de l’équipe à manager augmente, plus le niveau des modèles progresse », souligne le directeur des achats et services généraux, Christophe Isaac.
À la tête d’un parc de 340 véhicules, Christophe Isaac travaille depuis une dizaine d’années avec LeasePlan ; il était auparavant client de DCS Fleet, racheté depuis par le loueur. Le responsable a souscrit une gamme large, « mais somme toute basique » de services, avec l’entretien, les changements de pneumatiques, le véhicule de remplacement, l’assistance conducteur et, depuis deux ans, l’assurance. « Pour une quarantaine de véhicules, à partir du poste de directeur, nous avons également pris la gestion du poste carburant », précise-t-il.
Christophe Isaac a des attentes fortes sur la restitution. Michael Page renouvelle en moyenne 90 véhicules par an (chiffre 2013) et cette étape dans la vie du contrat peut s’avérer délicate. « En 2013, nous avons contesté de nombreuses restitutions en raison de frais élevés de remise en état », explique Christophe Isaac. Qui regrette ce qu’il appelle « une grille de tolérance mal adaptée à la vie du véhicule, qui ne prend pas assez en compte les spécificités de roulage de certains conducteurs, l’environnement géographique, etc.»
Pour Christophe Isaac, « malgré l’expertise photo et les éléments concrets d’évaluation de l’état du véhicule, la phase de restitution reste plutôt en défaveur du client. Pourtant, ajoute-t-il, les loueurs devraient comprendre qu’un véhicule ne peut être rendu à l’état neuf au bout de trois ans et 80 000 km. Il faudrait davantage de tolérance sur les petits impacts et autres égratignures. » Mais au-delà de ce dialogue parfois difficile sur la restitution (« un vrai relais de marge pour les loueurs en fin de parcours »), le directeur des achats ne se dit pas moins satisfait de ses relations avec son prestataire.
La flotte de Michael Page en chiffres
• 340 véhicules en LLD de marques Volkswagen (Polo et Golf), BMW et Audi