
Sauf indication contraire, tous les tarifs s’entendent TTC.
Scooters de moins de 50 cm3 : faciles, légers et abordables
Utilisables sans permis (pour les personnes nées avant le 1er janvier 1988), limités à 45 km/h, les scooters de 50 cm3 se veulent faciles à conduire, abordables et suffisants pour un usage en centre-ville. Dorénavant commercialisés en motorisation 4 temps Euro 4 principalement, ils se font plus silencieux et moins polluants, mais leurs performances restent limitées.
De nombreux modèles 125 se déclinent en « petite » version, à l’image des jolis Vespa Sprint (3 299 euros), Peugeot Django (2 399 euros en 2 temps et 2 099 euros...
Sauf indication contraire, tous les tarifs s’entendent TTC.
Scooters de moins de 50 cm3 : faciles, légers et abordables
Utilisables sans permis (pour les personnes nées avant le 1er janvier 1988), limités à 45 km/h, les scooters de 50 cm3 se veulent faciles à conduire, abordables et suffisants pour un usage en centre-ville. Dorénavant commercialisés en motorisation 4 temps Euro 4 principalement, ils se font plus silencieux et moins polluants, mais leurs performances restent limitées.
De nombreux modèles 125 se déclinent en « petite » version, à l’image des jolis Vespa Sprint (3 299 euros), Peugeot Django (2 399 euros en 2 temps et 2 099 euros en 4 temps) et Kymco Like (2 099 euros) qui cultivent leur image rétro. On trouve aussi de nombreux modèles destinés à un public jeune, très compacts et maniables en ville pour de petits trajets. Un point commun, une grande légèreté et une facilité de conduite maximale.

Scooters de moins de 125 cm3 : un bon compromis
Accessibles aux titulaires du permis B avec une formation de sept heures (sauf pour ceux qui justifient d’une assurance deux-roues dans les cinq dernières années), les scooters de 125 cm3 représentent un bon équilibre entre facilité de conduite, confort et polyvalence, en ville, sur routes et autoroutes.
Le Honda Forza 125 garde toujours la tête des ventes en France, ce qu’il doit à ses qualités de base : un design très flatteur qui le fait ressembler à un modèle de plus grosse cylindrée, un compromis confort/comportement réussi, une bonne protection et une bonne capacité d’emport, sans oublier un équipement généreux. De quoi justifier un tarif de 5 099 euros, à comparer à celui qui l’a inspiré et s’offre la deuxième marche du podium des ventes, le Yamaha XMax 125 (4 999 euros TTC). Des modèles GT à l’aise sur voie rapide mais assez maniables en ville, très agréables pour des trajets quotidiens et capables de prendre l’autoroute pour rejoindre un aéroport par exemple.
D’autres marques commercialisent bien entendu des modèles concurrents, dont Peugeot qui vient de sortir son Pulsion, un peu plus compact et citadin et à un prix plus ajusté, soit 4 699 euros avec un écran connecté intégré incluant les notifications et une précieuse navigation GPS avec l’information trafic. C’est une heureuse nouvelle que les constructeurs, à l’image du monde de l’automobile, se décident enfin à équiper leurs tableaux de bord de systèmes de navigation.
Des modèles toujours plus connectés
Chez SYM, le Cruisym joue les hauts de gamme (4 299 euros) tandis que chez Kymco, c’est le Downtown qui s’oppose à ses concurrents GT (4 699 euros), avec pour argument son système de connectivité Noodoe doté d’un outil de navigation aux instructions simplifiées, avec en plus l’affichage personnalisé et les informations de notification. Un système plus avancé que ce que propose Vespa avec sa petite Primavera désormais connectée, qui affiche la musique jouée dans un casque avec écouteurs intégrés ou les appels en cours, mais malheureusement pas de navigation (4 749 euros). Un modèle urbain très apprécié pour son design rétro, un terrain sur lequel joue aussi la mythique marque Lambretta ressuscitée avec le modèle V Special 125, lui aussi cantonné à un usage urbain (3 399 euros).
En entrée de gamme, chaque constructeur aligne des modèles simplifiés et aux performances plus limitées, comme les best-sellers Honda PCX 125 et Yamaha NMax 125, tous deux juste au-dessus de la barre des 3 000 euros. Chez Piaggio, le modèle à grandes roues Liberty s’affiche pour sa part à partir de 2 449 euros – une valeur sûre.

Maxi-scooters : pour la route
Les maxi-scooters demandent un permis moto (A2, voire A selon les modèles) et leur puissance autorise des déplacements importants, même en duo. À l’aise sur l’autoroute, ils conviendront notamment à de longs trajets domicile-travail.
Parmi les dernières nouveautés, le très moderne Honda Forza 300 (5 799 euros) affiche un bon compromis pour un usage quotidien, validant l’intérêt des moyennes cylindrées pour ce type d’engins, avec des performances suffisantes en toutes circonstances mais sans atteindre des sommets de poids, d’encombrement ni de tarification. Face à lui, une alternative à l’équipement plus complet, le récent Kymco Exciting S 400i se vend quant à lui 6 299 euros, alors que chez Yamaha le XMax 300 pointe à 5 999 euros.
Dans une configuration moins routière, notons aussi le tout récent Vespa GTS 300 HPE au design intemporel et équipé d’un nouveau moteur (5 499 euros). Plus haut de gamme et toujours aux sommets des ventes, le fameux Yamaha TMax 530 demeure la référence pour ses performances et sa tenue de route proches de l’univers de la moto (à partir de 11 499 euros).
Chez Honda, le look unique du X-ADV, très baroudeur pour un scooter, ainsi que sa transmission spécifique à double embrayage et son gros moteur bicylindre de 745 cm3 lui assurent un joli succès malgré un tarif élevé de 11 999 euros.
Scooters électriques : l’embarras du choix
Avec l’arrivée de Vespa (voir l’essai), le marché du scooter électrique devrait gagner en dynamisme et popularité, tandis que de nombreux utilisateurs urbains se familiarisent avec les prestations de ce type d’engins au moyen des solutions en libre-service (City-scoot et Coup en région parisienne notamment) et que les marques distribuées ne cessent de se multiplier.
Parmi les constructeurs classiques, Peugeot livre son 2.0 e-powered by GenZe à partir de 4 980 euros (5 480 euros avec une malle arrière). Un modèle robuste et doté d’une batterie amovible, d’un écran connecté en 3G avec système de tracking intégré spécial flottes et d’un gros espace de chargement arrière avec la possibilité d’intégrer un coffre de 90 l.
Un marché florissant…
Cet équivalent 50 cm3 a été développé par Mahindra, la maison-mère de Peugeot Motocycles, pour le marché américain avec l’autopartage en ligne de mire. Il est particulièrement adapté aux flottes de livraison pour l’Europe. Un prototype de version électrique du trois-roues Metropolis du constructeur au lion a aussi été montré au dernier Mondial de Paris, ainsi qu’un concept de scooter léger et basique. À suivre.
Mentionnons ici les projets à trois roues du français Artelec qui se lance dans la mise au point d’un engin avec un train arrière original à deux-roues, tandis que le suisse Quadro s’associe avec le spécialiste américain de la moto électrique, Zero Motorcycles, pour développer une version EV de son gros scooter à quatre roues, l’eQooder, attendue en fin d’année. Dans la catégorie trois-roues électriques mais en entrée de gamme, le chinois Doohan propose son petit iTank (2 999 euros) en équivalent 50 cm3, au dessin futuriste.
Pour sa part, Kymco s’apprête à lancer ses New Like et Nice EV sur notre marché avec de grandes ambitions et l’idée de mettre en place des distributeurs pour échanger les batteries épuisées contre des accumulateurs chargés. Une stratégie intéressante pour un usage en flotte, tandis que les tarifs ne sont pas encore connus. Un constructeur à surveiller de près.
L’espagnol Rieju arrive sur le marché avec un étrange hybride entre scooter et moto, le Nuuk (à partir de 5 999 euros TTC), en version équivalant 50 ou 125, avec une vitesse de pointe remarquable de 115 km/h pour cette dernière (120 km d’autonomie), ce qui lui ouvre l’accès des voies rapides. Une version Cargo intègre un grand coffre de transport.

… avec une concurrence renforcée
On retrouve aussi des offres de plus en plus nombreuses parmi les constructeurs spécialisés dans l’électrique, à commencer par le leader, le chinois NIU. Deux modèles sont à retenir dans sa gamme aux prix très agressifs pour des scooters au design plus soigné que ceux de ses concurrents : le petit M+ Sport (équivalent 50 cm3, 2 599 euros), équipé d’une batterie amovible offrant 75 km d’autonomie ; et le NGT (équivalent 125 cm3, 4 499 euros), capable de rouler à 70 km/h et fort de 100 km d’autonomie grâce à ses deux batteries amovibles. Leurs moteurs sont signés Bosch, leurs batteries lithium-ion, Panasonic, et une application mobile (aux fonctionnalités limitées, c’est dommage) est intégrée en collaboration avec Vodaphone.
Autre projet, le luxembourgeois et original Ujet attaque le marché avec un modèle pliant à la batterie amovible, connecté, au design très original et cantonné à un usage urbain. Un engin très haut de gamme qui séduira les esthètes (8 690 euros !).
Des projets multiples
Beaucoup plus raisonnable, l’italien Askoll a développé sur la base de son cyclomoteur un modèle eS Pro avec deux plateaux pour porter des marchandises, à partir de 2 491 euros HT en version limitée à 45 km/h – une version débridée peut atteindre 66 km/h.
Parmi les nombreuses marques spécialisées, on trouve aussi le chinois Unu et le belge Neco qui misent tous deux sur des modèles au look rétro, tandis qu’un nouveau venu vient de s’associer avec un partenaire de prestige : Super Soco avec son CU-X (2 690 euros) disponible dans une série spéciale griffée Ducati. Quant au taïwanais Gogoro, fournisseur des scooters du service de partage Coup, il vient de présenter dans son pays un petit modèle doté de 170 km d’autonomie, qui serait à prendre en compte s’il venait à être commercialisé en Europe.
Enfin, dans une toute autre catégorie, l’impressionnant scooter électrique signé BMW, le C-Evolution, est commercialisé à 15 700 euros minimum, une somme très importante mais correspondant à des prestations qui ne sont pas comparables avec celles des autres modèles. Ses 48 ch lui confèrent des accélérations dignes d’un maxi-scooter sportif et sa grosse batterie, une autonomie jusqu’à 160 km. Malgré ses performances et un poids qui imposent un minimum d’expérience pour le maîtriser, ce scooter allemand reste accessible avec un simple permis B dans l’une de ses deux versions.

Trois et quatre-roues : la concurrence se lève
Leader incontesté et créateur de la catégorie, Piaggio perpétue le succès de son MP3 en versions Yourban 300 et MP3 350 et 500, toutes utilisables avec le permis B (et une formation de sept heures) et commercialisées entre 5 999 et 10 599 euros aujourd’hui.
Parmi les changements chez Piaggio, la gamme est remaniée avec l’apparition du Hpe 300 qui remplace le Yourban et adopte un moteur plus puissant (près de 25 ch). De son côté, le MP3 Hpe 500 Advanced se dote d’une marche arrière pour aider aux manœuvres au guidon de ce lourd engin. Les tarifs n’étaient pas encore communiqués à l’heure où nous mettions sous presse.
En alternative au MP3, Peugeot conserve dans sa gamme son Metropolis 400 (à partir de 9 499 euros). Ce modèle n’évolue pas, si ce n’est dans ses coloris, mais reste un bon choix, fort de ses équipements et d’un design plus différenciant.

À l’assaut du MP3
Le suisse Quadro QV3 350 est l’autre concurrent du MP3, avec une autre technologie de train avant plus agréable sur route et un tarif affûté de 7 490 euros, tandis que la version à quatre roues Qooder 400 atteint des sommets à 11 490 euros– un modèle tout à fait unique sur le marché. Le prix de la sérénité maximale pour cet engin très sécurisant, mais un peu encombrant pour se montrer parfaitement à l’aise en centre-ville.
Enfin, l’offre devrait s’enrichir chez Yamaha, déjà présent avec son 125 Tricity, qui travaille à une plus grosse cylindrée directement concurrente du MP3, en 300 cm3 vraisemblablement. Dans un tout autre genre, la marque canadienne Canam propose le Ryker, un modèle de trois-roues qui vient de l’univers de la moto, trop large pour être à l’aise en ville mais stable et agréable en balade, utilisable avec un permis B lui aussi.
