Parmi les petites entreprises, certaines ne roulent quasiment qu’en centre-ville. C’est entre autres le cas des sociétés de livraison ou encore des professions libérales. Pour ces activités, le deux-roues électrique peut constituer une réponse intéressante pour accéder aux centres urbains en « zéro émission », tout en se garant sans difficulté.
« Notre objectif, c’est de rendre les villes respirables, explique Frédéric de Maneville, directeur général d’Eccity, fabricant français de scooters électriques. Aujourd’hui, le développement de la mobilité électrique se heurte de moins en moins à la question de l’autonomie, notamment pour les deux-roues car nous commercialisons des modèles avec 100 km d’autonomie. Et il est rare de dépasser ce seuil en une journée en deux roues. »
« J’avais en tête l’idée de passer au véhicule électrique, témoigne André Ferreira, chirurgien orthopédiste à la Clinique du parc à Lyon et associé dans un cabinet de trois médecins. Je ne suis pas un écolo militant...
« Notre objectif, c’est de rendre les villes respirables, explique Frédéric de Maneville, directeur général d’Eccity, fabricant français de scooters électriques. Aujourd’hui, le développement de la mobilité électrique se heurte de moins en moins à la question de l’autonomie, notamment pour les deux-roues car nous commercialisons des modèles avec 100 km d’autonomie. Et il est rare de dépasser ce seuil en une journée en deux roues. »
« J’avais en tête l’idée de passer au véhicule électrique, témoigne André Ferreira, chirurgien orthopédiste à la Clinique du parc à Lyon et associé dans un cabinet de trois médecins. Je ne suis pas un écolo militant intégriste mais j’ai conscience que Lyon est une ville polluée. Mais c’était impossible de remplacer mon véhicule, employé également en famille, par un électrique pour des raisons d’autonomie. J’ai alors regardé du côté des deux-roues. »
Pratique mais difficile à recharger
André Ferreira a alors commandé à Eccity son modèle à trois-roues et en attendant, le constructeur a proposé un scooter électrique classique. « Je l’utilise tous les jours pour aller travailler et pour me déplacer en ville. De fait, la voiture ne me sert environ qu’une fois par semaine, pour des trajets plus longs et pour les week-ends », poursuit André Ferreira.
Certes, la recharge peut encore être un casse-tête. « Nous vendons bien ce produit à des péri-urbains qui possèdent un garage, note Frédéric de Maneville. Pour des personnes habitant en centre-ville et en appartement, c’est plus compliqué. Si l’employeur met à disposition de ses salariés des bornes de recharge, c’est une solution. »
« Pour contourner cet obstacle, Cooltra, loueur européen de scooters électriques, aligne plusieurs modèles doté d’une batterie amovible qui est aussi la meilleure des garanties antivol », précise Jean-Baptiste Decarre, directeur Île-de-France. L’offre de Cooltra comprend la location, l’assurance, l’assistance 24 h sur 24 et le véhicule de remplacement. « Ce service est un plus important pour des entreprises qui font des trajets rapides, cherchent à contrôler les délais et à s’assurer d’avoir toujours un outil de travail sous la main », ajoute-t-il.
Le passage à l’électrique se fait souvent pour une question d’image de marque. « L’évolution des mentalités, liée en partie aux offres d’autopartage électrique en ville, joue aussi. Par ailleurs, des sociétés de livraison n’ont pas le choix quand le cahier des charges de leurs clients impose le zéro émission. Outre les avantages pour le conducteur comme l’absence de bruit, la gestion est aussi plus facile pour l’employeur : moins d’entretien et pas de cartes carburant. Le conducteur apprécie aussi de ne pas avoir à chercher une pompe à essence dans des centres-ville où elles se font rares », argumente Jean-Baptiste Decarre. Qui conseille le client en fonction de ses besoins en autonomie, des points de recharge disponibles et de son activité. « Des modèles ne peuvent accueillir qu’une personne à bord mais ont un caisson pour les livraisons », complète ce responsable.
Le confort de l’électrique
Pour Frédéric de Maneville, « le confort d’utilisation fait aussi la différence. C’est un véritable agrément de rouler électrique, et cela évite d’avoir les gants qui sentent en permanence l’essence ! » Pour André Ferreira, c’est plus pratique pour se garer. « Et je peux prédire à quel moment je vais arriver car je ne suis plus tributaire des embouteillages. Je gagne du temps. C’est aussi facile à piloter et grâce à la motorisation électrique, il y a une marche arrière. Le plus surprenant, c’est la puissance forte, d’emblée, à laquelle il faut s’habituer. Et le silence que j’apprécie. Mais cela nécessite de faire deux fois plus attention aux piétons, même si le scooter est doté d’une alarme sonore avec le clignotant. J’ai aussi changé de comportement au volant de ma voiture. Je suis beaucoup plus attentif, notamment aux deux-roues », expose André Ferreira.
La question du coût
Au premier abord, le prix de l’électrique, supérieur à celui d’un scooter thermique, peut être un obstacle. « L’investissement est plus important au départ, mais le coût d’usage est nettement moindre en raison des économies en carburant, mais aussi en entretien car ce coût est à peu près divisé par dix. L’équilibre économique est atteint aux alentours de 8 000 km par an, soit environ 40 km par jour. Au-delà, l’usager fait des économies par rapport à un scooter thermique. Finalement nous faisons prendre conscience que la mobilité électrique n’est pas si chère », affirme Frédéric de Maneville.
« Et la durée de vie est plus importante car il y a moins d’usure, de frottements, etc. », complète Jean-Baptiste Decarre. Pour calculer le TCO, il faut aussi prendre en compte le bonus de 900 euros maximum et, en Île-de-France, une subvention supplémentaire de 1 600 euros, aussi valable pour un deux-roues électrique d’occasion.
Pour éviter le surcoût à l’achat, la LLD permettrait de lisser la dépense. « Nous avons une offre tout compris (assurance tous risques et entretien inclus) de 149 euros par mois pour 5 000 km par an », indique le responsable d’Eccity. « J’ai choisi la LLD pour cette raison et aussi parce que c’est totalement déductible pour un professionnel. Quand on est en société, c’est adapté », conclut André Ferreira. Une piste à suivre.
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