Une raison à cela : « Nous devons faire face aux contraintes dans certaines grandes villes où le diesel va être banni pour les livraisons, comme Paris en 2020 ou Nantes dès 2018 pour une partie du centre-ville », explique Laurent Zerafa, gestionnaire de la flotte du transporteur.
Mais alors qu’une grande partie du transport se fait en véhicules de 3,5 t (Ducato, Boxer, etc.), DHL s’est heurté à l’absence d’offres électriques pour les gros utilitaires légers. « Seul Renault propose un Master électrique. Actuellement, il faut faire transformer un véhicule thermique en électrique, ce qui revient à débourser 100 000 euros pour un gros VUL »,...
Une raison à cela : « Nous devons faire face aux contraintes dans certaines grandes villes où le diesel va être banni pour les livraisons, comme Paris en 2020 ou Nantes dès 2018 pour une partie du centre-ville », explique Laurent Zerafa, gestionnaire de la flotte du transporteur.
Mais alors qu’une grande partie du transport se fait en véhicules de 3,5 t (Ducato, Boxer, etc.), DHL s’est heurté à l’absence d’offres électriques pour les gros utilitaires légers. « Seul Renault propose un Master électrique. Actuellement, il faut faire transformer un véhicule thermique en électrique, ce qui revient à débourser 100 000 euros pour un gros VUL », souligne Laurent Zerafa.
Streetscooter : une start-up pour construire des VU électriques
Face à cette situation, Deutsche Post, l’actionnaire de DHL, a donc décidé d’acheter une start-up, Streetscooter. « Celle-ci va construire, pour nous mais aussi pour d’autres clients, trois modèles de VUL électriques, soit l’équivalent du Kangoo, du Trafic et du Master ; la base sera celle d’un châssis de Ford Transit, selon un accord avec ce constructeur, détaille Laurent Zerafa. Ces véhicules seront achetés et nous les garderons plus longtemps. Streetscooter estime qu’ils peuvent tenir seize ans. Nous serons déjà contents de les porter jusqu’à huit ans. » Pour l’instant, la flotte ne comporte qu’une quinzaine de véhicules électriques sur un total de 650 VUL en LLD, sans compter 750 VUL achetés ou loués par des sous-traitants.
Enfin, pour les 750 VP de fonction, DHL mise dorénavant sur l’essence : « Tous les véhicules qui roulent moins de 20 000 km par an et tous les modèles du segment B sont concernés dès cette année. Et nous devrons passer dans un segment supérieur en diesel pour les véhicules du segment B qui parcourent 40 000 km par an car il est évident que la valeur résiduelle de ces modèles de type Clio va chuter en diesel », expose Laurent Zerafa. À noter que les véhicules au-delà de 120 g de CO2 (NEDC) sont exclus de la car policy de DHL.