Didier Dupeyron, gestionnaire de parc au CHU Grenoble Alpes (CHUGA).
« Le CHUGA dispose de 129 véhicules, contre 145 il y a cinq ans lors de ma prise de poste. Ce chiffre évolue plutôt à la baisse car la direction m’a demandé de diminuer la taille de la flotte. La majorité des véhicules sont en location (70 %), à l’exception de quelques utilitaires et des véhicules VASP (véhicules automoteurs spécialisés) en propriété. Nous avons aussi quelques ambulances privées (type A) en location. Auparavant, nous avions plutôt une politique de propriété mais nous retrouvions des véhicules âgés de 15 ans. Aujourd’hui, nous bénéficions de modèles neufs tous...
Didier Dupeyron, gestionnaire de parc au CHU Grenoble Alpes (CHUGA).
« Le CHUGA dispose de 129 véhicules, contre 145 il y a cinq ans lors de ma prise de poste. Ce chiffre évolue plutôt à la baisse car la direction m’a demandé de diminuer la taille de la flotte. La majorité des véhicules sont en location (70 %), à l’exception de quelques utilitaires et des véhicules VASP (véhicules automoteurs spécialisés) en propriété. Nous avons aussi quelques ambulances privées (type A) en location. Auparavant, nous avions plutôt une politique de propriété mais nous retrouvions des véhicules âgés de 15 ans. Aujourd’hui, nous bénéficions de modèles neufs tous les quatre ans. Nous prenons du milieu de gamme avec une loi de roulage de 48 mois et 15 000 à 20 000 km par an.
Tous les véhicules sont attribués aux différents services de l’hôpital, sauf quatre véhicules de fonction pour les directeurs. Pour les véhicules de service, nous n’habilitons pas tous les personnels : seuls 2 000 utilisateurs sont concernés sur les 8 000 employés du CHUGA.
10 VE pour les déplacements intra-sites
Nous possédons 10 véhicules électriques pour les déplacements intra-sites et quelques trajets inter-sites dans l’agglomération. Ces VE sont employés principalement par les coursiers, entre autres pour le transport des prélèvements de sang, par les personnels administratifs pour le transport de dossiers et de courriers, et par les techniciens. Nous travaillons aussi à l’intégration de trottinettes et de vélos électriques, et nous avons un projet de scooters 100 % électriques pour les coursiers.
Côté règlement automobile, nous avons une charte de bon usage signée par les collaborateurs lors de la remise de leurs codes pour la carte Total. Je travaille beaucoup sur l’évitabilité des sinistres (les petits chocs) ; la vérification régulière de l’état des véhicules offre d’ailleurs une bonne lecture des comportements des conducteurs. Les services qui laissent leurs véhicules se dégrader sont aussi souvent les plus accidentogènes. Nous avons formé tous nos chauffeurs de poids lourds à l’éco-conduite il y a trois à quatre ans. Le problème est qu’ils ne gardent pas le même véhicule : il est donc difficile de construire un suivi dans le temps. C’est pourquoi nous souhaitons imposer un stage de prévention dès le premier accident responsable. »