Et après le diesel ?

« Pour l’instant, la totalité du parc carbure au diesel mais nous nous posons la question du changement. Nous allons mener un test avec un Partner électrique sur nos trajets urbains. Quant aux véhicules essence et hybrides, nous sommes encore aux prémices de la réflexion », reconnaît Christian Cidolit pour le Groupe IS. Rien de concret pour l’instant donc.

La flotte de Dodin Campenon Bernard reste pareillement 100 % diesel car le kilométrage moyen par véhicule demeure élevé, autour de 30 000 km par an. « Mais ce kilométrage a baissé de 10 000 km ces dernières années et il y a une volonté forte du groupe de réduire l’utilisation des véhicules », note Pascale Poissonnet. Dodin Campenon Bernard étudie ainsi la possibilité d’intégrer des modèles électriques dès 2017. « Nous avons de chantiers nombreux en Île-de-France où l’électrique prend tout son sens. Nous allons également reconsidérer l’essence à partir de 2017 avec l’évolution de la réglementation sur la TVA déductible », conclut Pascale Poissonnet.

Le raisonnement se veut assez semblable chez BTP Consultants : « Nous nous renseignons sur les hybrides bien que nous ne soyons pas encore prêts. Pareil pour les modèles essence : nous ne sommes pas contre le fait d’en intégrer dans le parc mais nous attendons que la loi sur la TVA déductible pour l’essence soit adoptée pour trancher », avance Sophie Bekalé. De fait, le diesel demeure dominant chez BTP Consultants. Une situation entre autres due au kilométrage moyen élevé, de l’ordre de 3 000 km par mois, pour des véhicules détenus dans le cadre de la LLD, avec des lois de roulage de 120 000 km sur 48 mois en Île-de-France et de 150 000 km sur 36 mois en province.