
La désaffection des acheteurs vis-à-vis du diesel se confirme. C’est ce qui ressort d’une enquête menée en ligne auprès de 2 100 automobilistes par le magazine L’Argus. « Moins d’un possesseur de véhicule diesel sur deux à l’intention d’en racheter un », pointe cette étude.
À court terme, soit moins de deux ans, 44 % des acheteurs prévoient de s’orienter vers des véhicules essence, 38 % vers le diesel et dans une moindre mesure vers l’hybride (12 %), l’électrique (4 %) ou les autres motorisations alternatives : GPL et hydrogène (2 %). À long terme, 30 % des acheteurs de véhicules s’orienteront vers des véhicules avec motorisations hybrides.
Les motorisations alternatives convainquent
Un choix sur lequel ils ne reviendront pas, semble-t-il. « Huit possesseurs de véhicules aux motorisations alternatives sur dix sont convaincus et satisfaits de leur choix et envisagent de renouveler leur achat », indique ainsi le baromètre de L’Argus.
Reste que pour l’instant, les freins connus au choix des motorisations alternatives persistent. 52 % des personnes interrogées estiment ainsi que l’offre est chère et inadaptée, 45 % que les véhicules ne disposent pas d’une autonomie suffisante et 33 % que les véhicules demeurent trop contraignants à recharger.