La troisième génération de Twingo révélée par Renault au salon de Genève confirme la tendance. La plus emblématique des citadines n’aura d’ailleurs pas attendu que sonne l’heure de la relève pour renoncer au diesel. Dès novembre, elle a débarqué de son catalogue le 1.5 dCi dans ses configurations 75 et 85 ch. L’extrême sobriété de ce moteur ne l’a pas sauvé.
Constat semblable chez Smart avec la Fortwo dont le pourtant très économique 3 cylindres 0.8 cdi est aussi passé à la trappe. Enfin, la Ford Ka, au renouvellement programmé pour 2015, a également abandonné en octobre dernier son 1.3 TDCi ; il ne s’avérait guère vertueux, mais...
La troisième génération de Twingo révélée par Renault au salon de Genève confirme la tendance. La plus emblématique des citadines n’aura d’ailleurs pas attendu que sonne l’heure de la relève pour renoncer au diesel. Dès novembre, elle a débarqué de son catalogue le 1.5 dCi dans ses configurations 75 et 85 ch. L’extrême sobriété de ce moteur ne l’a pas sauvé.
Constat semblable chez Smart avec la Fortwo dont le pourtant très économique 3 cylindres 0.8 cdi est aussi passé à la trappe. Enfin, la Ford Ka, au renouvellement programmé pour 2015, a également abandonné en octobre dernier son 1.3 TDCi ; il ne s’avérait guère vertueux, mais son tarif restait attractif.
Panda et 500, les résistantes du diesel
Cette volte-face des constructeurs se trouve encouragée par le durcissement des normes, avec prochainement l’entrée en vigueur du protocole Euro 6 qui vise principalement les émissions des diesels. Le coût de dépollution engendré impacte davantage le prix de vente d’une citadine et le jeu n’en vaut plus la chandelle. Résultat, l’offre s’éteint peu à peu. Seul Fiat équipe encore aujourd’hui ses modèles du segment A de motorisations diesels. D’abord sous le capot de la Panda qui, par sa polyvalence d’usage, demeure un choix judicieux. Elle vient justement de simplifier sa gamme et multiplie les promotions depuis janvier. Avec le 1.3 MultiJet de 75 ch à 104 g de CO2, le premier prix s’établit à 14 090 euros. Sa variante 4×4 à 114 g, accessible à partir de 16 090 euros, ne fait qu’accroître l’éventail de ses capacités. Sur un registre différent, disons plus glamour, la 500 ne milite pas trop en faveur de la démocratisation de son pouvoir de séduction, et ce, surtout par sa politique des options. Toujours est-il qu’animée par le même 1.3 MultiJet que la Panda, porté pour l’occasion à 95 ch et affiché à 97 g, la 500 est disponible à partir de 14 760 euros.