
La Sandero a revu sa copie fin 2012, tout en soignant ses prestations et son apparence. Une démarche qui s’est accompagnée d’un recul de la consommation : désormais, le 1.5 dCi dans ses versions 75 ou 90 ch se contente de 3,8 l/100 km, soit 99 g de CO2. Le tout commercialisé à partir de 11 050 euros en 75 ch. Qui dit mieux ? Le ticket d’entrée dans la catégorie en...
La Sandero a revu sa copie fin 2012, tout en soignant ses prestations et son apparence. Une démarche qui s’est accompagnée d’un recul de la consommation : désormais, le 1.5 dCi dans ses versions 75 ou 90 ch se contente de 3,8 l/100 km, soit 99 g de CO2. Le tout commercialisé à partir de 11 050 euros en 75 ch. Qui dit mieux ? Le ticket d’entrée dans la catégorie en diesel s’établit plutôt aux alentours des 14 000 euros.
La Sandero de Dacia, très loin devant !
Jusqu’à la fin de l’année dernière, il était encore possible de s’attacher les services d’une Clio Collection en 1.5 dCi de 75 ch pour moins de 13 000 euros. Mais c’est terminé ! Malgré l’apparition de la Clio IV à l’automne 2012, la troisième génération du best-seller de Renault poursuit bien sa brillante carrière mais n’est plus disponible qu’en version essence (encore une !).
La Peugeot 207+, qui résulte d’une démarche identique – à savoir jouer les prolongations depuis son remplacement par la 208 au printemps 2012 –, n’a pas encore renoncé au diesel. Mais elle ne fait pas preuve de générosité côté tarif : en 1.4 HDi 70 ch (110 g), elle s’affiche à 15 900 euros en 3 portes. Ce qui ne plaide guère en sa faveur, en comparaison d’une 208 plus moderne, mieux dotée et vendue quasiment au même prix.
Aux avant-postes de la rentabilité, le match est coréen. Avec l’i20 et la Rio, Hyundai et Kia s’opposent dans une lutte fratricide. Ces deux modèles s’apparentent en de nombreux points, jusqu’à partager un 3 cylindres 1.1 CRDi de 75 ch à l’appétit très modéré : officiellement, pas plus de 84 g pour l’i20 et 85 g pour la Rio. Commercialisée à partir de 14 350 euros, la Kia se montre toutefois plus pertinente grâce à une version 3 portes (voir ci-dessous) sur laquelle la Hyundai, vendue à partir de 15 250 euros, fait l’impasse. Et ces deux rivales ajoutent des garanties respectivement à 5 et 7 ans.
Par le biais de certaines de ses filiales, le groupe Volkswagen aligne toujours des offres économiquement très intéressantes. La mutualisation des technologies a du bon. Ainsi, le 3 cylindres 1.2 TDI de 75 ch et 89 g qui a accompagné la Polo ces dernières années fait encore et à moindre prix les beaux jours de la Seat Ibiza Ecomotive (à partir de 14 880 euros). Chez Skoda, non compétitive sur le prix, cette offre à 89 g a récemment déserté le catalogue. Reste le 1.6 TDI de 75 ch et 109 g à partir de 14 480 euros. Rappelons que la Fabia sera remplacée à la fin de l’année.
Chez VW, une Polo toujours plus sobre
Enfin, annonçons l’arrivée imminente de l’évolution de la Polo qui, à l’occasion de son restylage, adopte un nouveau 1.4 TDI de 75 ch plus sobre (3,2 l/100 km pour 82 g) et conforme Euro 6 ; une version disponible à partir de 15 900 euros avant l’été.
Dans le clan des moins de 100 g, la Chevrolet Aveo ne manque pas d’attrait, tout en se montrant bien positionnée en tarif, avec un 1.3 VCDI de 75 ch à 99 g commercialisé dans une carrosserie 5 portes fort réussie à partir de 14 250 euros. Dommage que l’avenir compromis de la marque en Europe donne un coup de frein aux envies d’acquisition.
L’agressivité tarifaire, c’est aussi le propre de la Fiesta de Ford. Dopée par un lifting efficace, elle caracole en tête des ventes du segment B en Europe et cumule de nombreux avantages, dont celui d’avoir placé l’efficience au centre de ses priorités. Sous l’angle comptable, notre préférence va à sa version 1.5 TDCi de 75 ch à 98 g accessible à partir de 14 500 euros en 3 portes.
La nouvelle Fiesta mise sur ses tarifs
Le 1.6 TDCi ECOnetic 95 ch à 87 g se veut encore plus sobre, mais il est aussi beaucoup plus cher, avec un prix d’appel établi à 16 650 euros pour cette Fiesta. Le coup de rabot appliqué au bonus en 2014 n’incite d’ailleurs pas à franchir le pas. En s’avérant nettement moins généreux, ce bonus perd son rôle compensatoire et nous détourne parfois des véhicules les plus vertueux.
Des grammes en moins chèrement monnayés, l’Opel Corsa en livre une brillante démonstration, avec une déclinaison ecoFLEX à 88 g de son 1.3 CDTI en 95 ch facturée à partir de 17 250 euros ; de quoi plutôt retenir la configuration 75 ch de ce même moteur, malgré ses 110 g de CO2 (à partir de 15 250 euros). Ajoutons qu’une évolution du modèle est programmée pour 2014. Il peut être prudent d’attendre.
Comme la Corsa, la Fiat Punto est une adepte des longues carrières. L’italienne accuse le poids des ans mais demeure unique par son grand gabarit. Toujours dans l’attente d’une hypothétique remplaçante, elle propose une version de son 1.3 MultiJet de 85 ch à 90 g en échange de 16 290 euros. Là encore, une configuration 75 ch à 112 g permet d’économiser près d’un millier d’euros, perte de bonus comprise (à partir de 15 090 euros).
Au rang des nouveautés, le Note de Nissan fait preuve d’originalité. Auparavant classée parmi les minispaces, il met à profit un changement de génération pour s’accorder physiquement une profonde mutation et venir se placer en concurrent direct des stars du segment B.
Entrée remarquée du Note de Nissan
En diesel dans une unique version 1.5 dCi 90 ch, le Note se veut d’emblée d’une rare sobriété (92 g) et bien positionné sur le prix (à partir de 15 950 euros) au regard des prestations. Tout cela en fait un choix intéressant, d’autant que son héritage de monocorps lui procure un attrait supplémentaire.
Le Note profite des bienfaits de l’Alliance entre Renault et Nissan et notamment du savoir-faire du losange en matière de moteurs diesels. C’est heureux car les firmes de l’Hexagone ne peuvent figurer honorablement dans notre sélection.
Tarif contre tarif et hors remise commerciale, les marques françaises peinent à se montrer compétitives. Chez Renault, une Clio dCi 75 ch (95 g) s’affiche a minima à 16 100 euros. Sans parler de la très frugale version dCi 90 ch et de ses 83 g qui nécessitent de débourser 18 700 euros.
La 208 se montre moins élitiste dans ses tarifs, notamment grâce à ses versions 3 portes ; mais Peugeot ne brade pas pour autant celle qui, en France, s’est installée en tête des immatriculations dans la catégorie. L’exemplaire 1.6 e-HDi BlueLion, avec ses 85 g pour 92 ch, se négocie à partir de 17 700 euros. De quoi se tourner vers le 1.4 HDi 68 ch à 98 g, vendu à partir de 15 400 euros dans une dotation simplifiée en équipements.
Au sein du groupe PSA, la Citroën C3 se montre un peu plus généreuse ; c’est dans son tempérament, tout en rondeurs, avec une version 5 portes associée au 1.4 HDi 68 ch à 99 g pour 15 300 euros. En revanche, ce même moteur, dans une configuration e-HDi à boîte robotisée et surtout à 87 g, le tout dans une finition supérieure, fait grimper le tarif à partir de 18 350 euros.