
Avec sa première génération, la pionnière du low cost avait négligé le style, mais la Logan s’est joliment reprise à l’occasion d’une profonde évolution fin 2012. L’équipement a été revu à la hausse et la consommation à la baisse.
Le 1.5 dCi développant 75 ch est ainsi passé sous la barre des 100 g de CO2 (99 g). Le tout vendu à partir de 10 850 euros. La variante 90 ch de ce 1.5 dCi (toujours à 99 g) sied mieux à la taille et au poids de la Logan, en lui offrant un peu plus de vivacité. Avec à la clé un surcroît d’équipements, elle s’affiche à 12 550 euros. Enfin, dans tous les cas, la déclinaison break offre un joli volume de...
Avec sa première génération, la pionnière du low cost avait négligé le style, mais la Logan s’est joliment reprise à l’occasion d’une profonde évolution fin 2012. L’équipement a été revu à la hausse et la consommation à la baisse.
Le 1.5 dCi développant 75 ch est ainsi passé sous la barre des 100 g de CO2 (99 g). Le tout vendu à partir de 10 850 euros. La variante 90 ch de ce 1.5 dCi (toujours à 99 g) sied mieux à la taille et au poids de la Logan, en lui offrant un peu plus de vivacité. Avec à la clé un surcroît d’équipements, elle s’affiche à 12 550 euros. Enfin, dans tous les cas, la déclinaison break offre un joli volume de chargement en échange de 1 200 euros supplémentaires.
En voulant rester sous les 100 g de CO2, l’Auris de Toyota nous réserve une agréable surprise, avec une version optimisée à 99 g de son 90 D-4D à partir de 20 400 euros. Sa version standard à 109 g diminue ce tarif de 400 euros.
L’Auris de Toyota mise sur son tarif
Il est d’autant plus étonnant de trouver le constructeur japonais bien positionné sur le marché du diesel qu’il attire plus généralement notre attention dans le domaine de l’hybridation essence, avec une brochette de modèles unique sur le marché. Notons que malheureusement, nous ne retrouvons pas le 90 D-4D en formule Eco sous le capot du break Auris.
Autre choix pertinent, la Leon de Seat conjugue tout le savoir-faire du groupe Volkswagen à des tarifs attractifs. Une plate-forme partagée avec la Golf VII et l’Audi A3 lui confère un comportement aussi rigoureux que dynamique. Un joli coup de crayon ajoute également à son pouvoir de séduction. Les 99 g de CO2 sont obtenus à partir de 20 880 euros, avec le 1.6 TDI 105 ch. Dans sa version 90 ch, ce moteur est référencé à 108 g, avec un prix d’appel à 20 275 euros. Ces propositions portent sur le modèle 3 portes mais les carrosseries 5 portes et le récent break ST complètent la gamme Leon en conservant des niveaux identiques d’émissions.
Comme pour le segment B, les coréennes sont très bien placées. La Kia Cee’d se montre la plus abordable et très convaincante en termes de prestations en 1.4 CRDi de 90 ch et 109 g, à partir de 19 350 euros. Elle se conjugue aussi en 1.6 CRDi de 110 ch et 108 g à partir de 21 750 euros.
Sur la base du même moteur, l’i30 de Hyundai préfère miser sur une plus grande sobriété après application de son écolabel BlueDrive : au final, pas plus de 97 g, à partir de 21 400 euros en version 5 portes.
Opel mise sur l’Astra, Ford sur la Focus
Bonne note aussi pour Opel qui ne surfacture pas ses plus récentes avancées technologiques. Le remplacement progressif de sa gamme de motorisations vient de profiter à l’Astra, avec désormais un 1.6 CDTI Euro 6 de 110 ch qui se contente de 3,7 l/100 km (97 g). Une sobriété qui se négocie à partir de 21 190 euros.
La Focus de Ford se montre un peu moins avenante, avec un 1.6 TDCi ECOnetic de 105 ch et 99 g commercialisé à partir de 22 450 euros. La remarquable variante à 88 g de cette Focus 1.6 TDCi ECOnetic implique de débourser 400 euros de plus, bonus de 150 euros déduit (à partir de 23 000 euros). Par ailleurs, lors du salon de Genève, la Focus a levé le voile sur sa prochaine évolution qui dépassera le cadre du simple restylage, avec entre autres l’adoption du 1.5 TDCi déjà entrevu sur le B-Max. Comptez pour une disponibilité dans le courant du second semestre.
Malgré son âge, la Mégane de Renault est demeurée en 2013 la représentante du segment C la plus appréciée des sociétés. Elle s’est accordée en février un second restylage et en a profité pour remodeler son offre, en motorisations et en finitions.
En diesel, cette nouvelle gamme met en avant le caractère exemplaire de sa consommation. En effet, associée au 1.5 dCi Energy 110 ch, la Mégane revendique 90 g, soit seulement 3,5 l/100 km. Cependant, cette performance a un prix, plus précisément à partir 23 350 euros. La version 95 ch et 106 g de ce moteur abaisse le tarif, à partir de 21 700 euros. Point positif, la version Estate n’est pas plus gourmande en carburant.
Auréolée du titre envié de Voiture de l’année, sa plus proche rivale, la nouvelle 308 de Peugeot, lui damnera le pion cet été en matière de frugalité : ses nouvelles motorisations BlueHDi sont annoncées à partir de 82 g pour le 1.6 BlueHDi 120 ch. Mais l’introduction de ces moteurs Euro 6 n’engendrera pas la disparition au catalogue du 1.6 HDi 92 ch à 95 g, proposé à partir de 21 450 euros. Il équipe aussi le très joli break 308 découvert au salon de Genève.
Les françaises toujours très présentes
Animée par la même motorisation, la C4 de Citroën s’affiche quasiment à un tarif identique, à partir de 21 550 euros, mais avec des émissions moins convaincantes à 106 g. Pour obtenir moins de 100 g de CO2, il faut recourir à la version e-HDi (97 g) et débourser au minimum 22 950 euros.
Comment ne pas évoquer la Golf de Volkswagen ? Mais l’incontournable référence des compacts facture au prix fort son statut d’icône. Heureusement, sa valeur résiduelle est excellente. Comptez au bas mot 22 800 euros pour la version 1. TDI 90 ch à 98 g. Avec un tarif d’au moins 24 250 euros, la déclinaison BlueMotion à 85 g du 1.6 TDI 110 est hors d’atteinte.
Le segment C a la particularité d’intégrer des berlines à coffre. Hormis la Logan déjà citée, deux autres modèles arborent ce principe de carrosserie au bénéfice d’une capacité de chargement toujours supérieure à 500 l. Chez Skoda, la Rapid s’annonce la plus compétitive en tarif, avec une version 1.6 TDI 90 ch et 104 g vendue à partir de 18 680 euros.
Rapid et Toledo, les sœurs jumelles de VW
Sa variante Spaceback est trompeuse : plus courte d’une trentaine de centimètres, elle fait tomber le volume du coffre à 380 l. Elle est aussi plus chère mais son design fait mouche, à partir de 19 095 euros en 1.6 TDI 90 ch à 104 g. La Toledo de Seat est la sœur jumelle de la Rapid. Pourtant, mue par ce 1.6 TDI 90, elle ne s’avère pas aussi efficiente (114 g) et un peu moins bien positionnée en tarif, à partir de 20 020 euros.
Lorsque l’habitabilité devient un critère primordial, les mono-spaces compacts constituent une alternative intéressante face aux différents breaks du marché. Un secteur dominé par le Scénic de Renault, à partir de 24 400 euros en 1.5 dCi 95 ch et 120 g. Mais c’est encore chez Dacia, avec le Lodgy, que l’on trouve la meilleure réponse à toute problématique budgétaire. À partir de 14 100 euros assorti du 1.5 dCi 90 ch à 109 g, cet adepte du low cost a de quoi combler les attentes dans le domaine de l’espace intérieur disponible, et ce, en dépit d’une modularité perfectible.
Et pour qui veut un partenaire de travail, peut-être un peu moins soucieux de son apparence mais plus dur à la tâche et surtout d’une grande capacité, le ludospace représente la meilleure des solutions. Le Kangoo de Renault reste en France le chef de file de ces véhicules familiaux dérivés d’utilitaires légers. Côté budget, son statut de best-seller implique toutefois de débourser au moins 19 100 euros pour une version 1.5 dCi de 75 ch à 119 g.
Tout en affichant le même taux d’émissions de CO2, de l’espace et une modularité enviable, le Roomster de Skoda se révèle nettement plus abordable, avec le 1.2 TDCi de 75 ch à partir de 17 400 euros.
Diesels économiques : rouler au meilleur tarif
- Diesels économiques : segment A (citadines)
- Diesels économiques : segment C (berlines, breaks et monospaces compacts)