
Certifié ISO 14001, Docuworld s’est orienté vers une politique de développement durable sous l’impulsion de son dirigeant Thierry Forges : « notre stratégie est d’aller vers le 100 % électrique et nous devrions atteindre cet objectif en 2022 avec les VP. » Cinq Zoé équipent déjà les commerciaux du siège nantais et les responsables des sites d’Angers et Rennes, aux côtés d’une Leaf pour le directeur commercial et d’une Tesla pour Thierry Forges.
« En 2018, j’ai remplacé ma Volvo diesel par une Tesla et je suis vraiment convaincu, relate Thierry Forges. Pour la plupart des usages, l’autonomie suffit nettement. Et quand je me rends à Paris,...
Certifié ISO 14001, Docuworld s’est orienté vers une politique de développement durable sous l’impulsion de son dirigeant Thierry Forges : « notre stratégie est d’aller vers le 100 % électrique et nous devrions atteindre cet objectif en 2022 avec les VP. » Cinq Zoé équipent déjà les commerciaux du siège nantais et les responsables des sites d’Angers et Rennes, aux côtés d’une Leaf pour le directeur commercial et d’une Tesla pour Thierry Forges.
« En 2018, j’ai remplacé ma Volvo diesel par une Tesla et je suis vraiment convaincu, relate Thierry Forges. Pour la plupart des usages, l’autonomie suffit nettement. Et quand je me rends à Paris, je recharge gratuitement une fois au Mans sur les bornes Tesla. Je pars alors une demi-heure plus tôt et je profite de cet arrêt pour prendre un café et lire mes e-mails. Et avec ma prochaine Tesla, je pourrai faire Nantes-Paris sans m’arrêter grâce à l’accroissement de l’autonomie. »
Docuworld : quel surcoût pour l’électrique ?
Pour le dirigeant de Docuworld, les TCO de la Volvo et de la Tesla sont équivalents. « J’économise sur la TVS, l’entretien et le carburant, d’autant plus avec la hausse du prix du gasoil. » Avec les Zoé, l’équilibre financier n’est pas encore atteint et Thierry Forges évalue le surcoût à environ 15 % par rapport à une Clio 2 places essence. « Mais c’est de l’argent bien dépensé et, en tant que dirigeant d’une petite entreprise, j’ai la main. C’est sûrement plus difficile pour une structure plus grosse. » La principale raison de ce surcoût ? « Les Zoé ont succédé à des Yaris 2 places non assujetties à la TVS. Mais avec des voitures de fonction, je pense que l’entreprise est gagnante du fait des gains fiscaux », point ce P-DG.
Thierry Forges a choisi la LLD pour sa Tesla. « Notre loueur misait sur une bonne valeur résiduelle et nous avons donc obtenu un tarif intéressant. En outre, nous ne comptons pas garder le véhicule à l’issue de la location. Pour les autres voitures, notamment celles des commerciaux, je préfère la LOA : je peux les conserver au bout de quatre ans et les employer comme véhicules de service sur les sites. Ainsi, lors du passage à la Zoé, les Yaris diesel sont restées sur les sites pour de petits trajets. Et l’an prochain, lors du renouvellement des Zoé, ces dernières se substitueront aux Yaris. Nous n’aurons alors plus de VP diesel », prévoit Thierry Forges.
Quant au collaborateur francilien de l’agence de Vélizy (78), il a abandonné son diesel… pour l’autopartage public. « Comme nous sommes en copropriété, il était difficile d’installer une borne de recharge. Il y a des véhicules en autopartage quasiment au pied de l’agence et c’est très pratique », assure Thierry Forges.
En revanche, le dirigeant de Docuworld n’a pas retenu l’électrique pour les VU destinés aux livraisons. « L’autonomie ne suffit pas encore pour remplacer notre Kangoo et notre Berlingo. Mais dès que les 250 km seront atteints, cela sera envisageable », note-t-il. Seul le Master, employé pour des livraisons importantes et qui ne parcourt que 2 000 km par an, n’est pas éligible. « Vu le peu de kilomètres concernés, cela ne serait absolument pas rentable », justifie ce dirigeant.
Le plus, pour Thierry Forges, c’est le confort pour les collaborateurs : l’électrique contribue à la qualité de vie au travail chez Docuworld « car les salariés se sentent bien dans une entreprise qui donne du sens. Et cela nous confère aussi une bonne image. Quand nous arrivons chez un client en véhicule électrique, c’est toujours un sujet de discussion très positif. Avec plus de 250 km aujourd’hui en autonomie réelle, c’est jouable pour nos commerciaux qui ne dépassent pas les 300 km par jour. Ils disposent d’une carte Chargemap et peuvent aussi recharger sur notre site. Il faut certes anticiper et installer des bornes en quantité suffisante. En effet, si les collaborateurs ont des difficultés pour recharger, il y aura un rejet », souligne ce dirigeant. Dès 2016, Thierry Forges a donc investi dans un réseau de bornes et effectué les travaux nécessaires. L’entreprise possède six points de recharge à Nantes et une borne sur chacun des sites d’Angers et Rennes.
Le forfait mobilités durables
Et Thierry Forges ne veut pas s’arrêter en si bon chemin : tous les collaborateurs peuvent désormais opter pour le forfait mobilités durables. « Je leur propose ce forfait pouvant aller jusqu’à 500 euros, par exemple pour du vélo ou de la trottinette électrique, en sus des remboursements pour les transports en commun. Et pour ceux qui passent à l’électrique à titre personnel, je leur offre 40 euros de recharge par mois sur le site. Nous sommes une des premières PME françaises à mettre en place ce forfait. J’espère que d’ici un an, au moins une quinzaine de salariés en profiteront », anticipe Thierry Forges.