Pascale Poissonnet, Dodin Campenon Bernard : « La plupart du temps, j’effectue moi-même les restitutions »

Pascale Poissonnet est gestionnaire du parc de Dodin Campenon Bernard.

« Les restitutions constituent un gros enjeu financier et une source de grosses surprises. Au départ, le groupe Vinci négocie des franchises, ce qui nous permet de bénéficier de bonnes conditions grâce à l’effet de taille. La plupart du temps, j’effectue moi-même les restitutions. Selon les loueurs, le rendez-vous est contradictoire avec la présence d’un expert, par exemple avec Overlease. Pour les autres loueurs comme Alphabet ou Free2Move, le délai entre la remise du véhicule chez le concessionnaire et le passage de l’expert est assez court, parfois dès le lendemain. Cela évite les contestations. Parmi les cas les plus problématiques : les frais de restitution en courte durée. Nous passons par Enterprise Rent-A-Car qui, depuis quelque temps, prend systématiquement 100 ou 150 euros de frais à la restitution, même pour quatre ou cinq jours de location.

Avant la restitution d’un véhicule en LLD, je fais le point sur l’état du véhicule, en général lors de la commande du nouveau véhicule, soit deux à trois mois avant. Je fais particulièrement attention aux dégâts liés à la grêle, qui sont peu visibles mais peuvent entraîner des réparations assez coûteuses, notamment au niveau du toit. J’estime les frais de restitution et je me laisse une marge de 800 à 1 000 euros. En dessous, je ne fais pas réparer. En cours de contrat, les véhicules sont réparés systématiquement et rapidement. Parmi les dégâts les plus courants : des vols, des bris de glace et des chocs sur des parkings. »