Certes, les données chiffrées représentent une grande part du traitement des informations sur la flotte mais elles ne sont pas les seules qui occupent le gestionnaire de parc.
« Les chartes conducteurs font partie des données à gérer, évoque Maxime Sartorius pour Direct Fleet. On peut aussi inclure les permis. À chaque fois qu’une voiture lui est remise, le conducteur est censé signer une charte. Il convient de la signer a minima à chaque renouvellement de véhicule et de l’archiver. Nombre de gestionnaires ne procèdent pas ainsi alors que certains outils automatisent cette démarche. Il faut aussi s’assurer que les permis de conduire sont à...
Certes, les données chiffrées représentent une grande part du traitement des informations sur la flotte mais elles ne sont pas les seules qui occupent le gestionnaire de parc.
« Les chartes conducteurs font partie des données à gérer, évoque Maxime Sartorius pour Direct Fleet. On peut aussi inclure les permis. À chaque fois qu’une voiture lui est remise, le conducteur est censé signer une charte. Il convient de la signer a minima à chaque renouvellement de véhicule et de l’archiver. Nombre de gestionnaires ne procèdent pas ainsi alors que certains outils automatisent cette démarche. Il faut aussi s’assurer que les permis de conduire sont à jour, faire signer une déclaration où le conducteur signale qu’il est bien en possession de son permis. »
Autant d’actions qui reposent en grande partie sur les initiatives de la hiérarchie du salarié. Mais l’implication de ce dernier est incontournable pour faire circuler ce type d’informations. Dans quelques sociétés, cette circulation de l’information relève des habitudes acquises. « Notre entreprise a une culture forte du véhicule : c’est un outil de travail à disposition des collaborateurs mais ce n’est pas un dû, illustre Mathieu Charpentier pour JCDecaux. Son entretien est important : c’est notre image, en particulier pour les utilitaires, mais cette exigence se répercute sur les voitures de fonction. Le collaborateur est responsable à part entière de son véhicule. »
Une culture d’entreprise d’autant mieux intégrée chez JCDecaux que des entorses à la règle peuvent se transformer en sanctions économiques immédiates pour les salariés : « L’utilisateur d’une voiture de fonction paie un avantage en nature et s’il veut régler le juste avantage, il doit informer sa hiérarchie s’il change de catégorie de véhicule, de secteur etc. », commente Mathieu Charpentier.