
Dans ses 4,12 m de longueur pour une hauteur de 1,53 m et une largeur de 1,79 m, il serait abusif de parler d’un SUV, même urbain, avec le DS 3 Crossback. Alors qu’il va aller se frotter aux Audi Q2, Volkswagen T-Roc et autre Mini Countryman, soit la catégorie des crossovers citadins à moins de 4,30 m d’encombrement. Et DS a surtout privilégié un design valorisant et assez clivant, tout comme la DS 3 l’avait osé en son temps (voir l’essai), cette citadine que le DS 3 Crossback devrait remplacer dans l’esprit de la clientèle, même si chez DS on prétend le contraire. Le design s’inscrit donc dans la veine du grand DS 7 Crossback essayé ici-même.
Une version 100 % électrique dès 2019
Le DS 3 Crossback est basé sur une nouvelle plate-forme baptisée CMP (Common Modular Platform). Celle-ci sert aussi à la future Peugeot 208 et à l’Opel Corsa, toutes deux lancées en 2019. Plus légère mais bien plus rigide, cette plate-forme est aussi conçue pour accueillir les versions électriques de ces citadines, dont la future DS 3 Crossback E-Tense commercialisée mi-2019 : 100 kW/136 ch et 260 Nm de couple, une batterie de 50 kWh pour une autonomie de 300 km (WLTP).
Pour l’heure, la commercialisation des versions à moteur thermique débutera au Mondial de Paris où seront aussi dévoilés les prix. Ces tarifs devraient débuter à un peu plus de 23 000 euros TTC avec le 3-cylindres 1.2 l essence PureTech de 100 ch, qui sera aussi disponible en 130 et 155 ch. En diesel, on retrouvera le 1.5 BlueHDi en 100 et 130 ch, boîte manuelle ou auto 8 rapports avec des niveaux d’émissions de CO2 autour de 100 g/km.