
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Récemment baptisés EDPM, les engins de déplacement personnel motorisés se montrent sous des formes très différentes, entre trottinettes électriques, hoverboards, skateboards électriques, mono-roue, gyropodes, etc. Des engins de micro-mobilité appelés il y a peu NVEI (nouveaux véhicules électriques individuels) ou véhicules électriques personnels légers. Qu’importe le nom, pourvu qu’on en retire les avantages pratiques.
En voici la définition officielle : les EDPM sont des véhicules sans place assise, conçus et construits pour une seule personne et dépourvus de tout aménagement destiné au transport de marchandises,...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Récemment baptisés EDPM, les engins de déplacement personnel motorisés se montrent sous des formes très différentes, entre trottinettes électriques, hoverboards, skateboards électriques, mono-roue, gyropodes, etc. Des engins de micro-mobilité appelés il y a peu NVEI (nouveaux véhicules électriques individuels) ou véhicules électriques personnels légers. Qu’importe le nom, pourvu qu’on en retire les avantages pratiques.
En voici la définition officielle : les EDPM sont des véhicules sans place assise, conçus et construits pour une seule personne et dépourvus de tout aménagement destiné au transport de marchandises, équipés d’un moteur non thermique (donc en l’occurrence électrique) ou d’une assistance non thermique, et dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 6 km/h et ne dépasse pas 25 km/h. Le gabarit de ces EDPM ne peut excéder 0,90 m de large et 1,35 m de long. Ils peuvent comporter des accessoires, comme un panier ou une sacoche de petite taille. Mais surtout, ils sont enfin pris en compte dans le Code de la route et leur usage, tout comme celui des EDP, est soumis à une réglementation précise.
Les EDP, pour leur part, sont dépourvus de moteur ou d’assistance et sont majoritairement constitués des trottinettes sans moteur, des skateboards et rollers : des véhicules à roulettes qui permettent d’accélérer la vitesse, mus par la force musculaire. À l’exception des vélos qui, comme pour les VAE vis-à-vis des EPDM, sont classés dans une autre catégorie (voir notre article).
1 – Les EDPM
Les trottinettes électriques
Stars des EDPM, les trottinettes électriques sont les engins les plus faciles à appréhender, les plus rassurants à conduire, les plus répandus et… les plus décriés. Popularisées par les services de location en « free-floating » qui se sont répandus au centre des grandes villes, les trottinettes ont réussi à se faire très vite une mauvaise réputation, la faute à leurs utilisateurs peu civilisés. Depuis, la réglementation a changé et s’est durcie. Et les utilisateurs de modèles individuels se comportent de manière plus responsable.
En effet, de nombreux usagers ont choisi la trottinette comme mode de transport au quotidien, pratique à emmener avec soi au bureau ou en train avec la colonne de direction pliable pour porter l’engin (environ 12 à 14 kg cependant). Ces trottinettes peuvent aussi se ranger dans le coffre d’une voiture. Attention à la conduite, les petites roues de 8,5 ’’ peuvent facilement s’engager dans un nid de poule et la stabilité de ces engins est loin de celle offerte par un vélo. Il faut notamment bien garder en permanence les deux mains sur le guidon ! Le freinage est également d’une efficacité relative, combinant généralement une légère action régénérative comme sur une voiture électrique et un tambour ou disque arrière. Prudence et concentration sont donc impératives.
Sur ce marché, l’offre est très large mais tous les modèles ne sont pas à recommander. Et les constructeurs automobiles s’impliquent avec les services en free-floating Hive (BMW et Daimler) ou Spin (Ford). Seat a quant à lui lancé des modèles commercialisés dans son réseau, sous sa marque, bien qu’il ne les fabrique pas : c’est Segway qui s’en charge. Pliable et assez légère (12,5 kg), la dernière version nommée eXS KickScooter (599 euros avec un antivol) offre ainsi jusqu’à 25 km d’autonomie avant recharge (3 h 30). Connectée à une application smartphone spécifique et dotée d’un écran d’affichage façon mini tableau de bord, elle est pourvue d’un régulateur de vitesse (à employer avec parcimonie).
Des caractéristiques que l’on retrouve chez le best-seller du chinois Xiaomi, le Mi Electric Scooter Pro, particulièrement abordable (449 euros). Sa batterie, plus puissante, lui offre 45 km d’autonomie. Une version nommée 1S sera lancée cette année avec des évolutions côté freinage, puissance et autonomie. Citons aussi E-Twow, aux modèles plus sophistiqués avec suspensions et jusqu’à 50 km d’autonomie, ou Segway-Ninebot et Revoe.

Les mono-roue
C’est probablement, après les trottinettes, le moyen de transport urbain personnel le plus adapté à des trajets domicile-travail. Mais autant les trottinettes sont faciles d’abord, autant les mono-roue (ou gyroroue) demandent un réel apprentissage. Elles reprennent le principe de stabilisation gyro-scopique apparu sur les Segway, mais limité à une seule roue calée entre les pieds posés sur deux supports latéraux. C’est le balancement du corps qui dirige l’engin, mais avant cela, encore faut-il réussir à monter dessus et maintenir l’équilibre…
Un modèle comme l’Inmotion V8 (790 euros) est représentatif du cœur du marché, avec une poignée de portage intégrée (14 kg), 40 km d’autonomie et 25 km/h au maximum, conformément à la législation. Pour les usagers prêts à parcourir de plus longues distances (jusqu’à 50 km d’autonomie), Gotway aligne des modèles avec plus de puissance et une plus grande stabilité, à des tarifs très haut de gamme autour des 3 000 euros.

Les hoverboards
Peu adaptés comme moyen de transport avec une vitesse d’une dizaine de kilomètres par heure, les hoverboards sont surtout prisés des enfants pour leur facilité d’usage et leur maniabilité (ils peuvent tourner sur eux-mêmes). La marque la plus répandue est IO Chic avec des modèles entre 150 et 500 euros. Le principe de fonctionnement est un système de stabilisation gyroscopique pour ces deux-roues motorisées, comme les gyropodes ou les mono-roue. Il suffit de se pencher vers l’avant pour avancer et vers l’arrière, pour ralentir.

Les skateboards électriques
Pilotés à partir d’une télécommande, les skateboards électriques se déplacent à 25 km/h sans efforts, si ce n’est celui de garder l’équilibre sur ces engins qui restent sportifs et demandent de l’expérience pour être maîtrisés. Une marque comme Elwing Boards, basée à Bordeaux, mise sur des modèles à la carte. Compter 599 euros pour un long board équipé d’un double moteur et d’une batterie grande capacité (30 km de distance). Citons aussi InBoard, Evolve ou Onewheel qui se distingue avec le Pint, un modèle de skate avec une grosse roue de karting en son milieu.
Les gyropodes
Segway a créé ce segment des gyropodes, leur donnant son nom dans le langage courant. La marque en reste le grand spécialiste avec des modèles comme l’i2 SE, fort de 40 km d’autonomie et d’une vitesse maximale de 20 km/h. C’est le modèle que l’on voit dans les usages professionnels, un engin de près de 50 kg à 6 990 euros HT. Difficile donc de le comparer aux autres moyens de transport de ce dossier : très onéreux, lourd et encombrant, il est aussi très confortable, stable et facile d’accès. Avec sa gamme Segway-Ninebot, la marque vise un plus grand public mais les prestations ne sont pas du tout les mêmes : le modèle S Plus n’a pas de guidon et se dirige au moyen d’une barre de contrôle au niveau du genou. Léger (16 kg), il offre 35 km d’autonomie et peut rouler à 20 km/h. Il dispose en outre d’un mode de suivi automatique, jouant sur l’équilibre de l’engin et restant dans un rayon proche de sa télécommande, au cas où son pilote s’en lasserait (799 euros).

2 – Les EDP
Les trottinettes non électriques
Tout comme leurs homologues électriques, les trottinettes « classiques » restent le moyen de micro-mobilité le plus accessible parmi les EDP. Adaptées pour de courtes distances, elles se replient et se transportent facilement (environ 6 kg). La marque la plus connue pour les adultes est probablement Micro, mais on trouve d’autres modèles comme les Oxelo de Décathlon. Il faut compter 150 à 200 euros TTC pour un modèle de qualité, avec des roues d’un diamètre suffisant, voire des suspensions.
Les skateboards
Les plus casse-cou, ou simplement les plus jeunes et les pratiquants de ce sport urbain, penseront aux skateboards. Les modèles de type long board sont les plus adaptés pour parcourir des distances plus grandes, mais des modèles compacts en plastique comme ceux de Penny sont très légers et faciles à emporter. Un moyen de transport physique qui constitue une bonne préparation aux sports de glisse.
Les rollers
Qu’ils soient en ligne (popularisé par Rollerblade) ou à l’ancienne avec quatre roues deux par deux (appelés « quads » par les pratiquants), les rollers sont aussi un moyen de déplacement rapide et sportif. Ils demandent maîtrise et forme physique et ici, le port de protections est vivement conseillé pour éviter les chutes.

Dossier - EDPM et EDP : faites votre choix !
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- Des règles de conduite pour les EDPM