Si aujourd’hui le parc des véhicules d’entreprise, soit un peu plus de 4 millions de modèles, est diésélisé à 96 % du fait de la déductibilité à 80 % de la TVA, rien n’est gravé dans le marbre, surtout avec la fiscalité. Il n’est pas déraisonnable de penser que la donne pourrait changer dans un avenir proche.
Dénonçant les effets nocifs sur l’environnement et la santé des particules émises par les diesels, plusieurs députés ont récemment déposé une proposition de loi plaidant pour élargir la déductibilité de la TVA pour les flottes aux véhicules essence SP95-E10. « Dans ce contexte, il est probable que ces modèles essence seront de plus en...
Si aujourd’hui le parc des véhicules d’entreprise, soit un peu plus de 4 millions de modèles, est diésélisé à 96 % du fait de la déductibilité à 80 % de la TVA, rien n’est gravé dans le marbre, surtout avec la fiscalité. Il n’est pas déraisonnable de penser que la donne pourrait changer dans un avenir proche.
Dénonçant les effets nocifs sur l’environnement et la santé des particules émises par les diesels, plusieurs députés ont récemment déposé une proposition de loi plaidant pour élargir la déductibilité de la TVA pour les flottes aux véhicules essence SP95-E10. « Dans ce contexte, il est probable que ces modèles essence seront de plus en plus présents dans les sociétés », note Jean-Roch Piat, pour BCAuto Enchères.
Parmi les motorisations alternatives, l’hybride rencontre le succès au sein des flottes : « Il s’agit d’un produit déjà bien implanté dans les entreprises et collectivités, et auquel nous accordons une forte confiance. En revanche, les modèles électriques restent des casse-tête pour les loueurs », confirme Nicolas Gallet, de LeasePlan. Et pour cause : vu le peu de recul sur ce marché, les marges ne sont pas encore maîtrisées du fait de VR difficilement évaluables.
« Si la VR de l’électrique est incertaine, les gains économiques sont bien avérés sur la fiscalité, le carburant, les frais d’entretien mais aussi les bénéfices sociétaux. Acheter ou louer électrique reste un investissement pour lequel il faut penser sur le long terme et envisager la mobilité plus globalement », pointe Alain Duez, pour Accenture. Qui pour encourager l’usage de l’électrique, accorde aux collaborateurs ayant fait le choix de cette motorisation, un crédit mobilité pour l’utilisation d’autres moyens de transport en complément.