La sécheresse a eu des effets négatifs sur le lavage des véhicules. Durant l’été, plusieurs départements ont ainsi interdit à des stations de lavage d’exercer, afin de limiter la consommation en eau. « En fermant des centres, les autorités ont envoyé un message négatif, alors que l’image de marque du lavage automobile n’est pas très bonne », déplore Édouard Vienne, responsable animation réseau d’Éléphant Bleu. Pourtant, un lavage haute pression dans un centre consommerait « seulement » 60 l d’eau, alors qu’un lavage fait par un particulier en nécessiterait pas loin de 300.
La sécheresse a eu des effets négatifs sur le lavage des véhicules. Durant l’été, plusieurs départements ont ainsi interdit à des stations de lavage d’exercer, afin de limiter la consommation en eau. « En fermant des centres, les autorités ont envoyé un message négatif, alors que l’image de marque du lavage automobile n’est pas très bonne », déplore Édouard Vienne, responsable animation réseau d’Éléphant Bleu. Pourtant, un lavage haute pression dans un centre consommerait « seulement » 60 l d’eau, alors qu’un lavage fait par un particulier en nécessiterait pas loin de 300.
De plus, les stations de lavage séparent aujourd’hui l’eau des polluants. « Les boues et les hydrocarbures sont séparés dans tous les centres de lavage », valide Édouard Vienne. Éléphant Bleu s’appuie sur deux types de centres : ceux qui proposent du lavage par le biais de pistes haute pression, et ceux qui emploient des portiques. Dans les deux cas, des fosses récupèrent, décantent et séparent les eaux. Les portiques, eux, disposent d’un système de recyclage de l’eau réutilisée de 60 à 70 %, selon Édouard Vienne.
Chez Éléphant Bleu, un lavage automobile à moindre consommation
L’enseigne travaille sur d’autres aspects de son activité. « Nous continuons à réduire la consommation d’eau, détaille le responsable. Nous étions auparavant sur un ratio de 10 l par minute, contre 8 l actuellement, tout en gardant la même qualité de lavage. Nous poursuivons aussi l’usage de savons les plus propres possibles, et nous portons nos efforts sur les possibilités de laver avec une eau moins chaude. D’ailleurs, concernant la température de l’eau, nous investissons dans l’acquisition de panneaux photovoltaïques », conclut Édouard Vienne.