Pour optimiser le TCO de sa flotte de 3 000 véhicules, le spécialiste de la restauration collective Elior cherche à faire baisser ses loyers. Pour y parvenir, il a passé un accord avec un constructeur principal et sélectionne avec soin les équipements intégrés lors de la constitution de sa gamme, en favorisant avant tout la sécurité des conducteurs.
Elior a récemment intégré dix Bluecar électriques pour les faire tester pendant vingt mois en autopartage par des collaborateurs volontaires du siège. Le dispositif sera ensuite ouvert aux 130 000 salariés, en priorité à Paris et en Île-de-France.
Le parc d’Elior comporte environ 3 000 véhicules, tous en LLD, dont environ 1 000 véhicules frigorifiques. Il s’agit de véhicules de service attachés à des sites de restaurant ou des véhicules de fonction destinés aux personnels roulants. Elior compte plus de 3 500 restaurants sur le périmètre de la restauration collective en France. L’âge moyen du parc s’élève à environ deux ans ; les véhicules sont renouvelés tous les quatre ans.
Elior travaille avec plusieurs constructeurs dont un français pour plus de 50 % de la flotte. Le groupe négocie directement avec les constructeurs et confie ensuite la gestion au loueur pour plus de facilité. « Les...
Le parc d’Elior comporte environ 3 000 véhicules, tous en LLD, dont environ 1 000 véhicules frigorifiques. Il s’agit de véhicules de service attachés à des sites de restaurant ou des véhicules de fonction destinés aux personnels roulants. Elior compte plus de 3 500 restaurants sur le périmètre de la restauration collective en France. L’âge moyen du parc s’élève à environ deux ans ; les véhicules sont renouvelés tous les quatre ans.
Elior travaille avec plusieurs constructeurs dont un français pour plus de 50 % de la flotte. Le groupe négocie directement avec les constructeurs et confie ensuite la gestion au loueur pour plus de facilité. « Les utilisateurs choisissent un modèle parmi une sélection qui leur est proposée : lors de la définition de ces gammes, nous sommes attentifs aux taux d’émissions de carbone, aux éléments relatifs à la sécurité du conducteur et bien entendu au coût. Pour un coût équivalent, nous allons privilégier les équipements de sécurité à ceux de confort », explique Éric Schwartz, directeur administratif et financier.
Un TCO très complet
Pour calculer le TCO, Éric Schwartz intègre d’abord le coût de location : « Fourni chaque mois par véhicule, ce coût est très détaillé sur tous les postes. Il comprend le prix complet de revient du véhicule, dont la négociation avec le constructeur et la marge du loueur, ainsi que tous les frais financiers, d’entretien et de maintenance. Nous ajoutons l’assurance et toutes les consommations : carburant, péages et parkings. »
La sinistralité est prise en compte dans le coût de l’assurance. « Pour créer un cercle vertueux, nous suivons la sinistralité par conducteur et nous offrons des formations prises en charge par les assurances », pointe ce directeur administratif et financier. Pour leur part, les amendes sont réglées par les conducteurs, y compris celles de stationnement puisqu’Elior paie le parking.
« L’optimisation du TCO résulte pour l’essentiel de l’optimisation de la gamme de véhicules retenus. Les conditions constructeurs et loueurs sont bien sûr déterminantes pour réduire les coûts. Par ailleurs, nous privilégions la présence d’équipements qui participent à la sécurité du conducteur en lui facilitant la conduite (GPS, boîte automatique). Cela améliore son attention au volant et fait également reculer les risques d’accident », détaille Éric Schwartz.
Des pistes d’optimisation
« Nous ne calculons pas de TCM. Nous avons une gestion analytique des coûts : chaque responsable visualise ses dépenses de déplacements via une plate-forme fournie par un partenaire ; en cas de dérive des coûts, il lui appartient de réagir », souligne Éric Schwartz.
Pour aller plus loin, Elior envisage d’établir des partenariats avec des plates-formes de VTC pour diminuer les coûts et améliorer le confort du conducteur. « Cela permettra de fiabiliser les données et donc d’améliorer le contrôle interne en limitant le recours aux notes de frais. En outre, ces dépenses pourront être intégrées plus facilement dans les coûts de mobilité », anticipe ce DAF.
Elior se met à l’hybride
Dans la gestion de sa flotte, Elior prend en compte trois facteurs : la responsabilité sociale de l’entreprise, pour diminuer les émissions carbone dans le cadre des engagements RSE, notamment avec le test des Bluecar ; la sécurité et la responsabilité des conducteurs ; et la composante financière, dont le TCO, suivi de façon classique. « Pour moi, le TCO constitue l’un des éléments de gestion de la flotte : c’est un outil technique » ; souligne Éric Schwartz, directeur administratif et financier.
L’hybridation est relativement récente : Elior privilégie donc les hybrides au fur et à mesure des renouvellements. « Cela passe notamment par le référencement des véhicules dans la gamme, mais également par une sensibilisation des conducteurs : grâce à une communication interne mais aussi une communication plus large faite au niveau de la société, les conducteurs vont de plus en plus spontanément et naturellement vers les véhicules hybrides essence. Mais cela va prendre un peu de temps car nous avons une politique non directive : c’est le conducteur qui choisit son véhicule », conclut Éric Schwartz.
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