« Quatre freins rendent chaotiques la carrière des techniciennes. Ces blocages sont à dépasser pour celles qui souhaitent développer leur carrière. Et cela d’autant plus que l’on est femme et technicienne. Car il faudra démontrer plus que les autres ses mérites et son envie de passer dans l’encadrement. Bien faire son travail ne suffira pas.
Le premier frein tient à la difficile conciliation vie professionnelle/vie privée. Les techniciennes doivent alors reprendre la main sur leur emploi du temps. Et doivent, second écueil, mieux définir leurs objectifs de carrière. Il faut aussi qu’elles prennent en main leur carrière en précisant les postes...
« Quatre freins rendent chaotiques la carrière des techniciennes. Ces blocages sont à dépasser pour celles qui souhaitent développer leur carrière. Et cela d’autant plus que l’on est femme et technicienne. Car il faudra démontrer plus que les autres ses mérites et son envie de passer dans l’encadrement. Bien faire son travail ne suffira pas.
Le premier frein tient à la difficile conciliation vie professionnelle/vie privée. Les techniciennes doivent alors reprendre la main sur leur emploi du temps. Et doivent, second écueil, mieux définir leurs objectifs de carrière. Il faut aussi qu’elles prennent en main leur carrière en précisant les postes qu’elles visent. Sans cela, leurs évolutions seront difficiles car l’employeur attend qu’on lui propose des pistes de développement. Il ne proposera donc rien à celles qui n’ont pas de vision claire de ce qu’elles veulent faire dans les cinq ans.
Autre frein pour ces techniciennes : leur isolement dans l’entreprise. Elles doivent s’ouvrir, aller vers les autres, constituer des réseaux. Si l’on passe ses journées à juste faire son travail sans prendre le temps de développer des connexions, on sabote sa carrière. Enfin, la dernière chausse-trape tient à un manque de communication. Il est indispensable de communiquer sur ses résultats, ses travaux en cours, sa fierté d’une mission réussie, d’un projet abouti. L’état d’esprit, « je fais, je communique » doit guider le travail des techniciennes. Or, très souvent, celles-ci considèrent que mettre en avant ses mérites confine à l’arrogance. Elles ont tort : qui communique le mieux sur ses résultats s’en sort le mieux professionnellement. Plus on s’entraîne, plus cela devient naturel, plus on est repérée et plus on monte en grade. »