Énergies des autobus urbains : l’Ademe rend son rapport

L’Ademe a remis au gouvernement un rapport sur l’évolution et le niveau de développement des énergies à faibles émissions dans la catégorie des autobus urbains. Ce rapport a aussi vocation à accompagner les collectivités dans leurs obligations de renouvellement des flottes de bus avec des véhicules zéro émission.
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Ademe

Malgré la présence de plus en plus nette d’énergies alternatives au gazole, les autobus thermiques prédominent toujours. Les bus de plus de 12 m fonctionnent à 72 % au gazole. Au 1er janvier 2018, moins d’un tiers du parc des autobus était constitué d’énergies alternatives, soit 28 %. Le GNV est l’énergie alternative la plus présente au sein de cette catégorie avec 16 % du parc. Il est suivi de l’hybride gazole avec 7 % puis de l’électrique, toutefois plus présent au sein du parc autobus de moins de 12 m avec 6,2 %. Selon les dernières données, le parc des autobus et autocars en France s’élevait au 1er janvier 2016 à 93 598 véhicules.

La loi relative à la transition écologique pour la croissance verte n’est sans doute pas pour rien dans ce verdissement du parc des autobus. En effet, elle exige le développement et le déploiement des transports en commun à faibles émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques. Les collectivités déploient donc petit à petit un parc d’autobus plus respectueux de l’environnement. Citons par exemple, les bus hybrides à Dijon, les bus électriques d’Orléans ou ceux de Paris, ou encore les bus bioGNV à Grenoble. Rappelons que le marché de l’autobus représente 6,2 % des déplacements des voyageurs.