Installé dans un nouveau site à Lyon, Engie ne dispose plus que d’un parking de 222 places sur son site et d’un autre, de 200 places, loué à proximité, pour 1 800 salariés. Une configuration qui a demandé de revoir de manière radicale la gestion des espaces de stationnement, en passant d’un fonctionnement au statut à un fonctionnement selon les besoins.
Comme nombre d’entreprises, Engie fait face à une pénurie de places de parking à Lyon. En septembre 2021, l’entreprise a finalisé la réunion sur un même site lyonnais, baptisé Campus Urban Garden, de 1 800 salariés. Des salariés jusqu’ici répartis dans sept sites de l’agglomération. « Assez tôt dans ce projet, nous avons identifié le besoin d’un outil de réservation et d’utilisation du parking », commente Guillaume Normand, responsable projet de l’énergéticien à Lyon. L’entreprise avait déjà développé en interne une application de réservation des salles et d’enregistrement des visiteurs. Mais il lui manquait son pendant pour les parkings et...
Comme nombre d’entreprises, Engie fait face à une pénurie de places de parking à Lyon. En septembre 2021, l’entreprise a finalisé la réunion sur un même site lyonnais, baptisé Campus Urban Garden, de 1 800 salariés. Des salariés jusqu’ici répartis dans sept sites de l’agglomération. « Assez tôt dans ce projet, nous avons identifié le besoin d’un outil de réservation et d’utilisation du parking », commente Guillaume Normand, responsable projet de l’énergéticien à Lyon. L’entreprise avait déjà développé en interne une application de réservation des salles et d’enregistrement des visiteurs. Mais il lui manquait son pendant pour les parkings et Engie s’est finalement tourné vers le prestataire Sharvy.
Dans ces nouveaux locaux, l’entreprise ne bénéficie que d’un contingent limité, soit 222 places sur le site. Et 200 places supplémentaires dans un site proche. Un site géré par l’exploitant Lyon Parc Auto. « Au total, nous bénéficions donc de 422 places pour les 1 800 salariés. Y compris celles équipées de chargeurs pour les voitures électriques », décrit Guillaume Normand.
Une remise en question
L’usage de l’application amène, sur le papier, à organiser le roulement des places. Mais une remise en question des acquis a été nécessaire pour optimiser le système. « Nous avons constaté que, dans beaucoup d’entités du groupe, l’habitude avait été prise de places réservées ou attribuées à des personnes ou des services. Cela nous faisait perdre en disponibilité, rappelle le responsable. Dans nos anciens sites, nous n’avions pas loin de 10 à 15 % de nos places occupées le week-end ou en semaine, sans motif professionnel. »
Engie a communiqué de nouvelles règles d’utilisation aux salariés. « Les demandes de commerciaux, par exemple pour laisser leurs voitures sur le parking lorsqu’ils sont en déplacement, ne sont plus acceptées. Désormais, ils recourent aux parkings publics des gares ou des aéroports et se font rembourser leurs frais. Notre parking est uniquement employé pour le quotidien. » Idem pour ceux qui seraient encore tentés de laisser leur voiture dans le parking. « Pour faire de la pédagogie, nous envoyons des e-mails de rappel à toutes les personnes dont nous constatons la présence du véhicule dans le parking après 21 h 00 », détaille Guillaume Normand.
Pour s’assurer du bon usage des places, un système de lecture optique des plaques d’immatriculation a été établi. Le gestionnaire peut ainsi connaître le taux d’occupation du parking en temps réel. Et l’application oriente les conducteurs vers le parking de débordement si besoin. « Les salariés d’Engie accèdent au parking annexe via leur badge d’entreprise. Ils n’ont pas à réserver sur une autre plate-forme », note Guillaume Normand.
Quel bilan ?
Après quelques mois, il est encore trop tôt pour savoir comment évoluera la fréquentation du parking. « Avec la crise sanitaire, le télétravail s’est accéléré », constate le responsable de projet. Mais d’un autre côté, en période froide, beaucoup de personnes choisissent de venir en voiture. Au retour des beaux jours, les salariés pourront aussi venir à vélo. Des vélos qui disposent aussi de parkings. « Il existe un système de stationnement vélos sécurisé en surface. Et notre site est entouré d’une clôture au sein de laquelle nous avons plus de 232 places de vélos », expose le responsable.
La fréquentation du parking n’est pas encore stabilisée. Mais une certitude : le dispositif va permettre de mieux connaître son évolution. Déjà, Guillaume Normand peut constater les jours de forte utilisation. Et notamment le lundi, « en raison des réunions sur sites organisées par les managers et les mardis et jeudis ».
Avec aussi une fin des privilèges appréciée par les salariés, constate ce responsable. Ce qui préfigure aussi l’évolution de la flotte de l’entreprise. « Nous voulons favoriser l’autopartage. Et commencer à réduire le nombre de voitures de service et de fonction. Nous aurons alors un parc de véhicules électriques à demeure dans le parking. Mais ils seront en partage pour toutes les entités du groupe Engie », projette Guillaume Normand.
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