
En dépit de l’annonce de la déductibilité progressive de la TVA sur l’essence et des mesures dissuasives envers le diesel, les entreprises n’ont toujours pas changé leurs habitudes à la fin du premier trimestre 2017. D’après les chiffres de l’Observatoire du véhicule d’entreprise, l’essence ne représentait plus que 10,30 % du marché professionnel (VP et VUL), soit 1,33 point de moins par rapport au premier trimestre 2016.
Essence-diesel : une dynamique inversée sur le marché des flottes
Le diesel est demeuré majoritaire, avec 86 % de part de marché, un chiffre resté stable sur les douze derniers mois. Cette motorisation a toutefois gagné 1,11 point de part de marché en comparaison du premier trimestre 2016. La hausse a été portée par la progression du marché VUL (+ 8,1 %), pour lequel l’offre en essence est peu développée, et conjointement par le repli du marché VP (- 6,7 %), plus sensible au basculement essence-diesel.
Cette tendance va à l’inverse du marché national, marqué par une brusque remontée de l’essence au premier trimestre (+ 3 %) et une chute du diesel (- 4 %) : une dynamique qui risque de poser problème sur le marché du véhicule d’occasion.


L’hybride rebondit, l’électrique progresse
Du côté des motorisations alternatives, l’hybride a regagné du terrain : après avoir stagné à 1,9 % pendant neuf mois, sa part de marché s’est élevée à 2,4 % sur les trois premiers mois de l’année, soit + 0,1 point par rapport au premier trimestre 2016. Autre surprise : les ventes ont affiché une hausse tant sur l’hybride rechargeable (3,4 %) que non rechargeable (1,1 %), et ce malgré la baisse des bonus.
En parallèle, l’électrique a poursuivi sa lente conquête du marché de l’entreprise, portée par le succès de la nouvelle Zoé. Sa part de marché est grimpée à 1,30 % au premier trimestre 2017, soit + 0,2 % par rapport à 2016. Le développement de ces deux motorisations se poursuit également sur le marché national.