Pour que les enseignes d’entretien puissent aider les flottes à réduire leur impact l’environnemental, et ainsi faire plus vert, il faudrait déjà que ces flottes aient conscience de l’apport de ces aides. « Nous ne sommes pas identifiés comme des partenaires qui peuvent les aider sur ces sujets », constate Stéphanie Decompois pour Euromaster. Un effort de communication est donc nécessaire pour sensibiliser les flottes aux aides disponibles pour garantir un entretien plus vert de leurs véhicules. À commencer par la possibilité qu’ont ces enseignes de travailler sur la dépollution des véhicules.
Dans un contexte où le contrôle technique est devenu plus exigeant, Norauto s’impose par exemple « d’aller plus loin que le contrôle technique », selon Anthony Ferro-Milon. L’enseigne propose donc une analyse des cinq gaz pour contrôler les émissions de particules fines. Elle fait aussi attention aux produits employés pour entretenir et nettoyer les véhicules, même s’il n’est pas toujours facile de trouver des produits écologiques adaptés.
Entretien vert : des aides pour les nouvelles mobilités des flottes
La prévention offre aussi d’autres leviers, connus mais sous-employés, comme le contrôle de la pression des pneus. « Des pneus sous-gonflés, de 0,5 à 1 bar, c’est 30 % de rendement kilométrique en moins et 10 % de consommation de carburant en plus », rappelle Stéphanie Decompois. D’où la mission que se donne Euromaster : démontrer par les chiffres l’ensemble des économies à réaliser, et traduire cela par des actions comme les contrôles massifs de véhicules sur les sites des entreprises.
Enfin, les enseignes peuvent aussi montrer qu’elles sont sensibles aux évolutions sociétales, notamment en qui concerne les nouvelles mobilités. Ce qui peut se traduire par une offre liée aux scooters et vélos électriques, avec de l’entretien et des prêts de véhicules, pour aider les entreprises à affronter la double problématique de la protection de l’environnement et de la hausse des coûts.
Point S a ainsi lancé début 2022 son concept d’éco-mobilité, avec la vente, l’entretien et la réparation de tous les deux-roues électriques. Enfin, rappelons que la règlementation impose, aux acteurs de l’après-vente automobile, le recyclage de tous les produits et matières utilisés, et la valorisation des déchets. Pour ce faire, 28 filières existent, et tous les acteurs sont rompus à cet exercice.