Pour mieux maîtriser les coûts, les gestionnaires misent sur la télématique embarquée. « Pour les kilométrages, je calcule une moyenne pondérée entre les remontées des boîtiers et celles des cartes carburant car l’un des problèmes de la géolocalisation, ce sont les tunnels, assez nombreux en région parisienne », justifie Serge Gautier. Directeur général et qualité de Labo Express, spécialiste du transport médical urgent, Serge Gautier est adepte de la géolocalisation depuis 2005.
Tyco, spécialiste de la protection incendie, vient aussi d’acheter ces boîtiers. « Nous pourrons à la fois mieux planifier les tournées et bénéficier d’une...
Pour mieux maîtriser les coûts, les gestionnaires misent sur la télématique embarquée. « Pour les kilométrages, je calcule une moyenne pondérée entre les remontées des boîtiers et celles des cartes carburant car l’un des problèmes de la géolocalisation, ce sont les tunnels, assez nombreux en région parisienne », justifie Serge Gautier. Directeur général et qualité de Labo Express, spécialiste du transport médical urgent, Serge Gautier est adepte de la géolocalisation depuis 2005.
Tyco, spécialiste de la protection incendie, vient aussi d’acheter ces boîtiers. « Nous pourrons à la fois mieux planifier les tournées et bénéficier d’une remontée unique alors que nous devions jusqu’alors prendre les données de deux cartes pétroliers« , explique Frédérique Baumann, gestionnaire des 550 véhicules du parc.
L’essor de la télématique embarquée
Veolia Environnement a déjà déployé la télématique embarqué sur 15 000 véhicules et poursuivra ce chantier en 2014. « Cela permet de fiabiliser la maintenance et de mieux respecter la fréquence des révisions. Quand une révision n’a pas été respectée, une casse moteur a un coût », argumente Arnaud Willing-Salleron, responsable développement et relations fournisseurs.
Arnaud Willing-Salleron poursuit : « À terme, nous espérons que les constructeurs offriront la possibilité d’utiliser des boîtiers pour analyser des données comme la vitesse ou les accélérations. Nous pourrons ainsi mieux étudier les comportements. Le bon usage du véhicule, c’est le prochain enjeu pour faire reculer les coûts. Demain, pour les collaborateurs, des applications identifieront par géolocalisation le partenaire le plus proche pour une révision, un changement de pneus, etc. », anticipe le responsable.
La télématique embarquée existe aussi chez Orange. « Nous avons déjà équipé le quart de notre flotte, soit 6 000 véhicules, et nous installons cet équipement à chaque renouvellement », indique Jean Zermati. Le directeur de la gestion des véhicules groupe regrette d’être obligé d’ajouter des boîtiers pour bénéficier d’une solution multimarque : « Il faudrait que les constructeurs installent leurs propres boîtiers et que des intégrateurs puissent ensuite obtenir les informations des boîtiers pour gérer beaucoup plus d’informations sur le véhicule et apporter une aide d’éco-conduite aux conducteurs », déplore-t-il. À noter qu’Orange commercialise sa propre solution de boîtiers télématiques et que le marché est plutôt porteur.
Bosch allie télématique et logistique
Chez Robert Bosch France, la télématique sert également d’aide à la logistique : « Les véhicules des collaborateurs chargés des réparations et des maintenances du secteur thermotechnique sont équipés de GPS spéciaux afin d’être localisables. Ils sont aménagés de manière à être approvisionnés en matériel la nuit », décrit Dominique Olivier, directeur des ressources humaines. Bénéfice : au réveil, le technicien n’a plus à passer au siège pour récupérer le matériel nécessaire à ses interventions et il perd moins de temps. « Cela demande une logistique importante mais c’est très efficace », conclut Dominique Olivier.