Kia Rio : la Clio en ligne de mire

Il faut prendre au sérieux les deux frères coréens Kia et Hyundai tant ils ont fini par copier, égaler et peut-être bientôt dépasser les généralistes européens grâce à l’homogénéité et l’excellence des prestations globales de leurs produits. À commencer par un style réussi et un design n’inventant rien mais offrant une parfaite synthèse des concurrentes allemandes avec un soupçon d’originalité latine.

Qualité des plastiques, précision de fabrication et ergonomie des commandes : tout est là où il faut et comme il faut. Seule critique : la position de conduite inconfortable pour les grands gabarits alors que les passagers, y compris à l’arrière, sont royalement traités. Normal dans 4,06 m de longueur, autant que la très grande Clio. Le coffre se montre à l’avenant avec 325 l et jusqu’à 900 l – c’est mieux que la française.

Partant d’une nouvelle plate-forme, les liaisons au sol ont été impeccablement calibrées pour les conducteurs européens qui apprécieront la précision du train avant et la bonne homogénéité du comportement dynamique sur parcours accidentés. Et les passagers valideront le confort des suspensions et de la sellerie. Un bémol pour les remontées sonores pas assez filtrées des passages de roue ; un peu plus d’insonorisant ne serait pas superflu. D’autant que les mécaniques contiennent bien leur niveau de bruit.

Au catalogue, l’excellent et nouveau 1.0 l T-Gdi et 3-cylindres de 100 ch, déjà essayé chez Hyundai avec bonheur, assure de belles prestations dynamiques, poids de la voiture en baisse (1,1 t). Et son grammage à 102 g et 4,5 l/km milite pour la Rio (moins de 8 l/100 km sur notre parcours d’essai). C’est moins vrai de son prix assez élevé de 17 590 euros TTC en Launch Edition, à comparer, même pour de forts kilométrages, au généreux 1.4 CRDi de 90 ch à 98 g et 3,8 l (moins de 6 l sur notre essai) ; celui-ci débute à 15 690 euros en Motion, et 17 490 euros en finition Active très bien équipée.

Source : Forecast Autovista, mars 2017.