Nissan Micra : la métamorphose

Si la précédente Micra a quasiment disparu, son petit nom sympathique est resté dans les esprits. Nissan l’a donc conservé pour cette cinquième génération née d’une feuille blanche : exit les rondeurs, la vocation mondiale et le profil low cost, la dernière mouture renoue avec les standards européens.

C’est d’ailleurs en France, à Flins, que cette Micra est fabriquée. Mais contrairement à ce qui avait été un temps envisagé, elle ne partage pas sa plate-forme avec la Renault Clio. Elle n’en reste pas moins à la hauteur pour affronter sans complexe les Fiesta, 208, Polo. Son objectif : se hisser dans le top 10 européen du segment.

La Micra s’inscrit dans l’air du temps avec des lignes ciselées, un pavillon flottant et des poignées de porte dissimulées dans le montant arrière. Le traitement intérieur ne manque pas non plus d’originalité avec une planche de bord bicolore à l’ergonomie bien pensée et à la finition soignée. On retrouve le grand combiné d’instrumentation du Qashqai avec un affichage couleur et un écran multimédias 7 pouces en hauteur sur la console centrale. La navigation Nissan Connect, la vision intelligente à 360 ° et les aides à la conduite (Pack Sécurité) sont réservées à la finition Tekna (21 590 euros TTC). Pas sûr que la version Business Connect, basée sur le niveau Acenta et prévue au printemps, en bénéficie.

La Micra séduit avec des sièges avant maintenant bien le dos, une direction précise et une commande de boîte fluide, surtout en version dCi. Le 1.5 diesel d’origine Renault nous a paru plus souple et discret que le 3-cylindres essence turbo IG-T de même puissance (89 ch). Pour 85 g de CO2, la Micra dCi nous a gratifié d’une consommation moyenne de 5,1 l/100 km. Malgré des relances parfois un peu justes, la faute à une transmission à 5 rapports seulement, l’auto offre une belle polyvalence : un peu moins maniable en ville que sa devancière, mais bien plus dégourdie sur routes et voies rapides.

Source : Forecast Autovista, mars 2017.