
Si la version PHEV, une première pour ce modèle, devrait générer l’essentiel des ventes en France auprès des entreprises, Lexus n’a pas renoncé au full hybrid pour son RX de cinquième génération. Dont le digne successeur demeure ce RX 500h et ses 371 ch/685 Nm fournis par l’attelage parfaitement géré du 4-cyl. 2.4 turbo-essence de 190 ch et ses deux moteurs électriques de 87 ch à l’avant et 109 ch à l’arrière.
S’il n’a plus le velouté du 3.5 V6 précédent, cet ensemble fait preuve d’une vivacité accrue, d’un fonctionnement parfaitement linéaire grâce à une nouvelle boîte auto classique et, au final, il distille un ronronnement plutôt agréable. On ajoutera les quatre roues directrices indisponibles en PHEV et une transmission intégrale permanente. Impeccablement réglé, le châssis offre le confort moelleux attendu, mais aussi un comportement moins attendu lorsqu’on accélère le rythme : ce grand SUV luxueux sait être dynamique et plaisant à piloter, bien que la masse totale se fasse sentir (2,2 t).
Dernier élément en sa faveur : pas besoin de recharger la batterie qui fait feu de tout bois dès que possible pour fonctionner en ville où la consommation n’atteint que 8,4 l/100 km selon nos mesures, et un bon litre de plus sur autoroute (WLTP mixte à 8,1-8,3 l et 184 g). C’est mieux que tous ses concurrents allemands, hors PHEV bien sûr.
Dossier - Véhicules haut de gamme : le point sur l’offre 2023
- Segment E – Grandes berlines routières : tiercé allemand
- Segment E – SUV grands routiers : la concurrence s’élargit
- Essai flash – Lexus RX 500h : sans fil à la patte !
- Essai flash – Mazda CX-60 diesel : sobre retour vers le futur
- Segment F – Berlines luxe et prestige : hégémonie germanique
- Segment F – SUV luxe et prestige : les allemands, encore et toujours
- Essai flash – Audi Q8 e-tron : plus loin, plus cher