
Ce CX-3 a droit à de nouvelles liaisons au sol mieux calibrées, qui évitent les prises de roulis trop marquées et les opinements du chef lors des accélérations franches. Le comportement dynamique s’améliore nettement, tout comme l’agrément de conduite avec une direction assistée plus directe, recalibrée et qui remonte mieux les informations du bitume. Dommage que les barres de torsion manquent de souplesse et que, par conséquent, le confort soit un peu dégradé par la raideur des suspensions.
Un moteur agréable et silencieux
Mais ne nous plaignons pas car ce châssis est dorénavant à la hauteur de son nouveau 1.8 diesel de 115 ch et 270 Nm de couple. À l’usage, ce moteur atmosphérique plutôt agréable et silencieux, très linéaire dans sa montée en puissance, fait oublier qu’il carbure au gazole. En revanche, il n’est pas des plus sobres dès qu’on le cravache un peu, en dépassant allègrement les 6,5 l/100 km. En ville, difficile de passer sous les 6 l et il faut rouler à vitesse stabilisée sur route, voire autoroute pour parvenir à 5,9 l, score réalisé lors de notre essai. D’où un CO2 à 114 g, ce qui n’est pas excellent.
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