
C’est le bruit du compresseur qui « gave » la pile à combustible d’oxygène afin de provoquer la réaction chimique avec l’hydrogène pour en extraire ces ions si précieux. Un peu comme une soupape de décharge sur un moteur turbo de première génération. Plutôt sympathique car les performances sont au rendez-vous et un essai sur les routes rapides du Luberon nous ont permis de constater que cette Mirai soutenait la cadence sans broncher.
500 km NEDC d’autonomie
Elle sera seulement limitée par ses liaisons au sol, calibrées pour un confort souple en ville et moins pour une conduite sportive. Mais avec une conduite plus civile, l’autonomie indiquée au tableau de bord et la consommation moyenne se situent bien dans la fourchette annoncée par le constructeur (550 km NEDC et 0,76 kg/100 km d’hydrogène).
Mais c’est surtout l’idée de produire soi-même son énergie, électrique en l’occurrence, qui est grisante, tout comme de se dire que le pot d’échappement n’émet que de l’eau à chaque coup d’accélérateur. Le futur est bel et bien sur le bitume aujourd’hui mais il faudra encore attendre pour sa démocratisation.
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