
Aussi surprenant que cela paraisse, les motorisations essence les plus puissantes ne sont pas forcément les moins sobres. Et chez Renault, comme chez Nissan ou Mercedes, le 4-cyl. 1.3 turbo-essence et sa boîte EDC en constituent l’archétype. Quel que soit le modèle retenu, Captur, Qashqai ou Classe A, la version de 160 ch se veut moins gourmande que celle en 140 ch. Ici, 132 g au lieu de 135 g, pour une vingtaine de chevaux supplémentaires et 270 Nm de couple.
Le résultat est assez flagrant : ce Renault Captur se montre bien plus à l’aise, y compris en charge, et son fonctionnement se fait bien plus souple, tout en réduisant son niveau sonore. Qui plus est, sa boîte double embrayage égrène ses rapports sans temps morts et sans aucun à-coups, contrairement au 140 ch qui a plus de mal dans les montées en régime.
Enfin, la consommation réelle tourne autour de 6,3 l/100 km, tous parcours confondus, c’est très bien. Et comme la filtration des liaisons au sol est excellente, tout comme l’amortissement, ce Captur tutoie le premium pour sa présentation et son agrément de conduite. Luxe, calme et volupté à moins de 30 000 euros, pourquoi se priver ?
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