Plus avant, le développement et la standardisation des protocoles de communication d’un véhicule à un véhicule et entre le véhicule et l’infrastructure (nommés « car-to-X ») autoriseront un plus haut niveau de sécurité grâce à l’anticipation automatique de tout risque d’accident sur le trajet, en temps réel. Illustration : un véhicule roulant quelques centaines de mètres en amont freine brutalement, ou bien un véhicule de secours approche d’une intersection en ville ; le système saura transmettre cette information aux véhicules environnants pour prévenir les conducteurs du risque. Des entités rassemblant constructeurs, équipementiers et organismes de recherche, à l’image de CAR 2 CAR Communication Consortium, travaillent à développer ces systèmes.
Les applications sont innombrables, et pas seulement pour la sécurité. Une conduite plus fluide et économique sera facilitée grâce à un système anticipant les feux rouges. Mais le but ultime de toutes ces avancées reste de réduire le plus possible le nombre d’accidents. Sachant que l’immense majorité d’entre eux viennent d’une erreur humaine, le véhicule prendra à l’avenir de plus en plus la main, jusqu’à proposer, dans certaines conditions, une conduite autonome.
De la science-fiction ? Au contraire, Google, Nissan, Mercedes ou encore BMW en sont aux essais grandeur nature et 2020 constitue l’échéance généralement citée. Premières situations de conduite autonome à rentrer en application : l’autoroute, les bouchons et les parkings. Un défi que seule une connexion permanente à une immense somme d’informations peut rendre tenable, à condition d’assurer une fiabilité sans faille.