Sur un coût global de 700 millions pour 150 000 véhicules – 70 000 en excluant ceux de la gendarmerie –, l’objectif est de réduire les dépenses de 100 millions d’euros sur trois ans. Une démarche de longue haleine puisqu’en 2004 déjà, une étude de l’Inspection générale des finances mettait en avant une série de lacunes importantes dans la gestion du parc de l’État.
« Depuis, plusieurs avancées très positives sont à noter, explique Jean-Pierre Sivignon. En 2008, lors du premier Conseil de modernisation des politiques publiques, a été prise la décision d’externaliser la gestion des 70 000 véhicules de l’État et de ses opérateurs, dont 50 000 VP...
Sur un coût global de 700 millions pour 150 000 véhicules – 70 000 en excluant ceux de la gendarmerie –, l’objectif est de réduire les dépenses de 100 millions d’euros sur trois ans. Une démarche de longue haleine puisqu’en 2004 déjà, une étude de l’Inspection générale des finances mettait en avant une série de lacunes importantes dans la gestion du parc de l’État.
« Depuis, plusieurs avancées très positives sont à noter, explique Jean-Pierre Sivignon. En 2008, lors du premier Conseil de modernisation des politiques publiques, a été prise la décision d’externaliser la gestion des 70 000 véhicules de l’État et de ses opérateurs, dont 50 000 VP et 20 000 utilitaires légers. Cette première décision a entraîné un certain nombre de modifications des pratiques. Dans son prolongement, d’autres objectifs chiffrés ont été fixés et repris dans une circulaire du premier ministre en date de juillet 2010. »
Cette circulaire a clairement fixé le cap à suivre en matière de gestion du parc de l’État et de ses opérateurs, avec des engagements chiffrés à la clé : diminuer le nombre de véhicules de 10 000 unités d’ici 2013, redéfinir les attributions de véhicules et, enfin, externaliser la gestion auprès d’opérateurs, ALD Automotive en l’occurrence. Jean-Pierre Sivignon en tire un triple bilan : « D’abord, les véhicules qui relèvent du parc de l’État sont désormais tous bien identifiés et leurs conditions d’utilisation précisées ; par ailleurs, la taille du parc et le niveau des motorisations ont été sensiblement restreints. Les véhicules sont également descendus en gamme, dans un souci de diminution du coût total du parc estimé à 700 millions d’euros avant l’engagement de la réforme. Enfin, les frais de fonctionnement et d’entretien ont reculé significativement, dans le sens de l’objectif de réduction de 20 à 30 %, fixé en regard des 1 057 euros alloués annuellement à chaque véhicule de l’État pour son entretien ».