En s’équipant de véhicules électriques et PHEV, le spécialiste de l’électricité Eurélec expose son propre savoir-faire, renforce son image de marque et allège son empreinte carbone. Cette stratégie s’avère tout aussi positive sous l’angle économique. Mais l’attribution de ces véhicules électrifiés doit avant tout répondre aux usages des conducteurs.
Les entreprises font parfois appel à divers modes de financement en fonction de la typologie des véhicules mis à la route. Ainsi, le groupe Eurélec loue ses camions-nacelles à plusieurs fournisseurs dont Clovis. Il a recours à l’achat sur fonds propres pour ses VUL. La flotte de ce spécialiste de l’électricité compte 45 véhicules dont 20 camions-nacelles. Et 20 utilitaires légers et 5 VP. « Depuis 2020, nous menons une réflexion sur la réduction de notre empreinte environnementale, explique Emmanuel Courret, responsable hygiène, sécurité et environnement (HSE). Pour y parvenir, nous nous orientons vers les hybrides et les PHEV. »
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Les entreprises font parfois appel à divers modes de financement en fonction de la typologie des véhicules mis à la route. Ainsi, le groupe Eurélec loue ses camions-nacelles à plusieurs fournisseurs dont Clovis. Il a recours à l’achat sur fonds propres pour ses VUL. La flotte de ce spécialiste de l’électricité compte 45 véhicules dont 20 camions-nacelles. Et 20 utilitaires légers et 5 VP. « Depuis 2020, nous menons une réflexion sur la réduction de notre empreinte environnementale, explique Emmanuel Courret, responsable hygiène, sécurité et environnement (HSE). Pour y parvenir, nous nous orientons vers les hybrides et les PHEV. »
L’électrification du parc a débuté par les voitures des conseillers commerciaux. Le groupe Eurélec a alors intégré une Volkswagen 100 % électrique et une Golf PHEV. Mais aussi une Zoé 100 % électrique et un SUV PHEV de la gamme Mercedes. Quant au chef d’entreprise, il roule au volant d’une Tesla depuis un an. « À chaque fois que nous devons acheter un véhicule, nous réfléchissons à son utilisation pour retenir le modèle le plus sobre », ajoute Emmanuel Courret.
L’électrique au cas par cas
La flotte de VUL bénéficie également de cette démarche puisqu’un Citroën ë-Jumpy a rejoint ses rangs. Confié à un responsable d’affaires, ce VUL 100 % électrique évolue dans un périmètre local. Il rentre tous les soirs sur le parking de l’entreprise où il se recharge. « Le choix de l’énergie se décide en fonction du rayon d’action nécessaire au véhicule », précise Emmanuel Courret.
Le responsable du bureau d’études roule en Zoé. Il rentre avec chez lui le soir, parcourt 60 km par jour et participe à des réunions dans les Pyrénées-Atlantique. Lorsqu’il doit assister à une réunion en dehors de cette zone, il échange sa voiture avec l’un de ses collègues dont le modèle PHEV est moins limité par l’autonomie. Les Golf électrique et PHEV remplacent pour leur part des Polo diesel.
Le groupe Eurélec a choisi le PHEV pour répondre aux besoins d’autonomie de l’un de ses chargés d’affaires dont le lieu de résidence se situait loin du site de l’entreprise. En outre, cette technologie véhicule une image positive auprès des clients pour ce professionnel spécialisé dans l’énergie et les services. « Quand vous proposez de l’énergie verte, vous vous devez de rouler au volant d’un véhicule vert », affirme Emmanuel Courret.
Si Eurélec verdit sa flotte au maximum, certains usages l’obligent à maintenir le diesel pour des parcours annuels de 20 000 à 30 000 km. Malgré ce bémol et sans calcul précis pour l’heure, l’entreprise enregistre des bénéfices. « Le rendement d’un moteur électrique atteint 80 % quand celui d’un bloc thermique plafonne à 20 %, remarque Emmanuel Courret. De plus, les taxes sur le diesel sont élevées et de différentes natures, alors que seule la TVA pèse sur l’électricité. »
Minimiser l’impact des véhicules
Les collaborateurs d’Eurélec n’ont pas eu de formation à la conduite des véhicules électriques et PHEV. Mais en tant que professionnels de l’électricité, ils connaissent l’importance de l’éco-conduite sur les consommations et les autonomies. La flotte du groupe est passée au crible grâce à la solution de télématique Océan dont elle s’équipe. Cette solution analyse tous les rejets de carbone et les temps passés sur la route entité par entité. Chaque année, Emmanuel Courret restitue les résultats auprès des équipes. Les informations obtenues permettent avant tout de mener des actions de prévention des risques routiers.
Aujourd’hui, le groupe Eurélec réfléchit à électrifier davantage sa flotte de VUL . Mais des trajets resteront difficilement compatibles avec le rayon d’action des batteries. « Au cas par cas, nous arbitrerons entre le 100 % électrique et le PHEV, reprend Emmanuel Courret. Quoi qu’il en soit, nous ferons en sorte de minimiser l’impact de nos véhicules sur la nature. »
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