
C’est en 2018 que le spécialiste des métiers de l’électricité Eurélec a fait le choix de la télématique en se tournant vers Océan. Le groupe a ainsi équipé de boîtiers de télématique sa flotte qui compte une quarantaine de véhicules. Dans un récent et long communiqué, le prestataire télématicien, filiale d’Orange, fait témoigner Grégory Hourcadet, président d’Eurélec.
« L’année qui a suivi la mise en place du dispositif et des actions de prévention, nous avons observé une réduction de plus de 80 % de notre accidentologie », affirme Grégory Hourcadet. Autre bénéfice : « La baisse de la consommation de carburant, de l’ordre d’environ 10 % », ajoute le dirigeant. Il justifie cette économie par la conduite « plus souple », ainsi que par l’analyse des déplacements et des données kilométriques.
Chez Eurélec, de nombreuses données de télématique…
La plate-forme d’Océan donne en effet la possibilité à Eurélec d’étudier différents types de données. « Nous utilisons évidemment les fonctionnalités et rapports du module écoconduite, puisque c’était l’intérêt premier de ce projet, détaille Grégory Hourcadet. Les responsables d’équipe et le responsable QSE d’Eurélec sont à cet effet particulièrement attentifs aux notes de sécurité des conducteurs, ainsi qu’aux remontées d’alertes techniques en cas d’anomalies sur les véhicules. Nous étudions également les moyennes de consommation de carburant et le calcul des émissions de CO2 par véhicule, par activité, et pour le groupe en général. »
… et une adhésion forte
En outre, Grégory Hourcadet cite l’étude du temps de roulage et des déplacements des équipes itinérantes. Le « contrôle et l’analyse » de l’activité s’effectue lui aussi avec l’outil d’Océan, « en rapprochant les rapports kilométriques des véhicules des feuilles de pointage », souligne le dirigeant. Précisons qu’Eurélec emploie un peu plus de 70 salariés, et le groupe ne signale « aucun frein » de la part des collaborateurs lors de la mise en place de la solution. Par ailleurs, l’installation des boîtiers s’est déroulée de manière « très fluide », assure Grégory Hourcadet. Et de commenter : « Un technicien a été déployé sur site et a mobilisé nos véhicules par créneaux de trente minutes, le tout en une demi-journée. »
La géolocalisation envisagée
Enfin, Grégory Hourcadet dit réfléchir avec ses équipes à activer la géolocalisation, toujours dans le cadre de la solution Océan, afin d’améliorer la gestion des déplacements. « Au vu des premiers échanges et retours des collaborateurs, aucune amertume ou doute ne se sont fait sentir », conclut le président d’Eurélec.