Eurométropole de Strasbourg : une pionnière des transports propres

Du diesel à l’électrique en passant par le gaz naturel, la flotte strasbourgeoise s’est adaptée aux différentes politiques publiques avec toujours le même objectif : faire reculer les émissions de ses véhicules tout en menant une réflexion globale sur la mobilité verte. Objectif atteint : entre 2015 et 2016, elle a réduit son bilan carbone de 4 %.
- Magazine N°227
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Sur les 300 poids lourds de l’Eurométropole de Strasbourg, seize fonctionnent au gaz naturel, les autres au diesel. Strasbourg a d’ailleurs commandé en 2016 quatre bennes à ordures au gaz, et prévoit d’en acheter cinq autres cette année.
Sur les 300 poids lourds de l’Eurométropole de Strasbourg, seize fonctionnent au gaz naturel, les autres au diesel. Strasbourg a d’ailleurs commandé en 2016 quatre bennes à ordures au gaz, et prévoit d’en acheter cinq autres cette année.

L’Eurométropole de Strasbourg a réussi à diminuer significativement l’empreinte carbone de son parc de 1 150 véhicules et 102 deux-roues motorisés. En 2016, son bilan s’élevait à 5 607 t de CO2, soit – 4 % par rapport à 2015. Et ce chiffre a progressé chaque année : – 0,3 % en 2013, – 2 % en 2014 et – 3 % en 2015.

Un résultat dû à un ensemble de facteurs selon Benoît Weinling, chef du service parc véhicules et ateliers. Entres autres : l’éco-conduite, la moindre utilisation des véhicules et la consommation restreinte de carburant au fil du renouvellement du parc.

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