L’entreprise s’appuie sur six sites : le siège dans le 15e arrondissement qui domicilie aussi des équipes de terrain, des sites annexes à Ivry-sur-Seine (94), à Gennevilliers (92) et à Bagneux (92), mais aussi deux dépôts dans Paris.
« Nous avons installé des bornes dans nos quatre sites mais comme toutes les équipes rentrent et se rechargent simultanément, la logique actuelle d’un à deux véhicules maximum par borne nous oblige à multiplier les installations. Du fait de notre organisation, nous ne pouvons pas envisager un planning de rotation sur les bornes afin d’éviter la saturation. Ce sera une étude à mener en interne pour réfléchir à une...
L’entreprise s’appuie sur six sites : le siège dans le 15e arrondissement qui domicilie aussi des équipes de terrain, des sites annexes à Ivry-sur-Seine (94), à Gennevilliers (92) et à Bagneux (92), mais aussi deux dépôts dans Paris.
« Nous avons installé des bornes dans nos quatre sites mais comme toutes les équipes rentrent et se rechargent simultanément, la logique actuelle d’un à deux véhicules maximum par borne nous oblige à multiplier les installations. Du fait de notre organisation, nous ne pouvons pas envisager un planning de rotation sur les bornes afin d’éviter la saturation. Ce sera une étude à mener en interne pour réfléchir à une méthode d’optimisation des bornes », envisagent Claudia Almeida et Franck Abdennebi.
En parallèle, Evesa a étudié la possibilité de recourir aux bornes Autolib’. Mais en raison de la taille de sa flotte, l’entreprise aurait rapidement saturé les emplacements disponibles et les contrats Autolib’ ne permettaient pas ce système. « Nous avons donc réfléchi à des alternatives, comme de proposer le financement de bornes au domicile des collaborateurs qui en avaient la possibilité. Mais là aussi, ce n’est pas toujours évident : en raison des problèmes de copropriété ou tout simplement parce que nos collaborateurs sont locataires de leur logement », exposent les deux responsables.
Evesa loue aussi des places de parking pour lesquelles un projet d’installation de bornes a été lancé il y a maintenant deux ans. Mais ce dossier est toujours en attente de validation auprès de l’assemblée des copropriétaires de l’immeuble concerné.
« Avec l’avènement des “Smart Cities“ (villes intelligentes), nous pourrions peut-être envisager dans un futur proche que les collectivités mettent à disposition des usagers des bornes intégrées aux mobiliers urbains. Ce qui favoriserait fortement le développement du marché des véhicules électriques et supprimerait cette crainte de la décharge complète. Ainsi, la transition énergétique serait plus rapide et menée plus sereinement. Mais là, nous parlons d’une nouvelle génération de villes qu’il faudra développer ensemble », concluent Claudia Almeida et Franck Abdennebi.