
« Outre les membres de l’équipe dirigeante, une dizaine de nos collaborateurs recourt à l’offre d’autopartage de Zipcar. Les commerciaux par exemple utilisent les véhicules en moyenne quatre à six fois par semaine, selon le nombre de leurs rendez-vous. Les équipes opérations y font aussi appel mais de façon moins intensive », explique Olivier Magnan-Saurin, dirigeant et cofondateur de Fidzup.
À Paris, les collaborateurs se rendent dans deux à trois points Zipcar proches des bureaux de l’entreprise pour récupérer les véhicules. En province, ils prennent par exemple le train jusqu’à Nantes ou Lille, et empruntent le véhicule dans les stations du prestataire dans les gares.
« Il peut nous arriver de recourir à de la location classique quand aucun véhicule en autopartage n’est disponible mais cela nous revient plus cher et notre collaborateur doit en outre remplir un dossier. Avec l’autopartage, le collaborateur réserve à l’avance, il utilise sa carte pour récupérer le véhicule et n’avance pas d’argent », reprend Olivier Magnan-Saurin.
Par rapport à la location classique, l’autopartage génère un gain que ce dirigeant estime supérieur à 30 % : « De fait, nous pouvons louer les véhicules à l’heure et non à la journée ; de même, le collaborateur n’a pas à faire le plein d’essence puisque le carburant comme l’assurance sont inclus dans le tarif. »
Lorsque Fidzup a été créé il y a quatre ou cinq ans, l’entreprise a retenu ce système pour des raisons de coût mais aussi de simplicité : « Nos commerciaux ne sont pas toujours sur la route et ils disposent ainsi de véhicules à la demande », conclut Olivier Magnan-Saurin.