« C’est une constante des discussions avec les professionnels du secteur : l’électrique ne marche qu’en location, même pour les particuliers », rapporte Pascal Courtois, président du loueur de deux-roues 2R Fleet Services qui a créé fin 2017 l’offre O2 Fleet Services pour l’électrique. De fait, compte tenu des évolutions rapides des technologies dans l’électrique, le risque de perte de valeur à la revente est élevé pour les utilisateurs qui confient donc ce risque à un loueur.
Chez Cooltra, la part de l’électrique dans le parc atteint 95 %. Un chiffre qui va encore progresser : « Notre politique est de n’acheter que de l’électrique désormais,...
« C’est une constante des discussions avec les professionnels du secteur : l’électrique ne marche qu’en location, même pour les particuliers », rapporte Pascal Courtois, président du loueur de deux-roues 2R Fleet Services qui a créé fin 2017 l’offre O2 Fleet Services pour l’électrique. De fait, compte tenu des évolutions rapides des technologies dans l’électrique, le risque de perte de valeur à la revente est élevé pour les utilisateurs qui confient donc ce risque à un loueur.
Chez Cooltra, la part de l’électrique dans le parc atteint 95 %. Un chiffre qui va encore progresser : « Notre politique est de n’acheter que de l’électrique désormais, en tout cas pour les petites motorisations », indique Jean-Baptiste Décarre, directeur Île-de-France du loueur de deux-roues.
Les deux-roues électriques ont leurs atouts
Les deux-roues électriques possèdent des atouts indéniables : ils sont logiquement plus économes en carburant que leurs équivalents thermiques et donnent une image écoresponsable. « Les entreprises qui se tournent vers l’électrique sont de toute nature, poursuit Jean-Baptiste Décarre. Une bonne partie travaille dans la livraison alimentaire, mais aussi dans le bâtiment, le nettoyage, l’économie collaborative de location saisonnière, la conciergerie et enfin la livraison traditionnelle. » Reste que si les planètes semblent s’aligner pour la LLD des deux-roues électriques, demeure un impératif : proposer des produits en adéquation avec les attentes des entreprises. D’où certaines rumeurs sur l’arrêt de la fabrication du C-Evolution dans le milieu professionnel. Si ce produit a bénéficié de l’attrait de sa nouveauté pour séduire les « early adopters », l’argument ne suffirait plus pour pérenniser le succès.
Chez BMW Motorrad en France, Alexandre Thomas, responsable des ventes spéciales et entreprises, botte en touche : « Le succès commercial est si fort qu’il entraîne de longs délais de livraison », préfère-t-il indiquer. Il annonce cependant que « le groupe travaille à lancer une offre en mobilité urbaine électrique, une solution intermédiaire au C-Evolution qui viendra en remplacement ou en complément. Nous voulons un produit connecté destiné aux urbains. Plus léger, plus compact, avec moins d’empattement que le C-Evolution mais une autonomie au moins équivalente. »
Car face aux engorgements urbains qui pénalisent aussi les scooters, une autre solution est toujours plus sollicitée : les vélos électriques. « Les utilisateurs de 125 cm3, qui roulent 3 000 ou 4 000 km par an en scooter, sont les nouveaux clients des vélos électriques », observe Pascal Courtois de 2R Fleet Services. Ce prestataire réfléchit ainsi à une offre complète de vélopartage pour “speed bikes“ de marque Stromer, avec installation de bornes. En l’occurrence des vélos qui atteignent les 45 km/h et doivent être immatriculés pour circuler, avec des prix de vente dépassant les 6 000 euros. Mais dont l’efficacité et le standing semblent convenir aux cadres urbains pressés.