Financement : de l’achat avant tout dans les TPE-PME
Avec les véhicules, les TPE-PME misent en grande majorité sur l’acquisition, pour des questions financières bien sûr, mais aussi et surtout pour des questions d’organisation interne. Mais certaines de ces petites structures peuvent aussi faire appel à la location longue durée afin de financer plus spécifiquement leurs voitures de fonction ou de service.
Les choix des TPE-PME en matière de financement de véhicules demeurent plus variés que ceux des grandes entreprises, très orientées sur la LLD. Selon le baromètre de l’Arval Mobility Observatory, en 2020, dans les entreprises de moins de 10 salariés, la proportion de celles fonctionnant en LLD atteignait 13 %, 12 % pour celles entre 10 et 99 salariés, et 33 % pour celles entre 100 et 999 salariés. Cette proportion dépassait les 43 % pour les structures les plus importantes.
Avec une flotte de 71 véhicules, ADS Group s’est orienté vers la location longue durée pour sa vingtaine de voitures de fonction et souhaite généraliser ce mode de...
Les choix des TPE-PME en matière de financement de véhicules demeurent plus variés que ceux des grandes entreprises, très orientées sur la LLD. Selon le baromètre de l’Arval Mobility Observatory, en 2020, dans les entreprises de moins de 10 salariés, la proportion de celles fonctionnant en LLD atteignait 13 %, 12 % pour celles entre 10 et 99 salariés, et 33 % pour celles entre 100 et 999 salariés. Cette proportion dépassait les 43 % pour les structures les plus importantes.
Avec une flotte de 71 véhicules, ADS Group s’est orienté vers la location longue durée pour sa vingtaine de voitures de fonction et souhaite généraliser ce mode de financement. « Au cours des dernières années, nous avons réalisé beaucoup de croissance externe, explique Jordan Pitaval, le responsable des achats de ce spécialiste de la vente et de l’installation de systèmes de sécurité à destination des entreprises. Notre objectif reste d’harmoniser la flotte et son financement pour les véhicules de fonction », ajoute-t-il. La LLD permet aussi à l’entreprise d’apporter un ensemble de services à ses conducteurs, « une valeur ajoutée », estime ce responsable.
L’achat pour garder les véhicules
PME importante spécialiste de la transformation de l’acier, l’entreprise Baudin Châteauneuf pratique, elle, l’achat pour l’ensemble de son parc d’environ 700 véhicules, soit un tiers d’utilitaires et deux tiers de VP. « Nous préférons l’achat aux autres solutions de financement. Nous amortissons les véhicules sur quatre ou cinq ans et 200 000 km. Ensuite, jusqu’à 250 000 km, nous les proposons aux salariés en libre-service », décrit Yannick Moraux, le directeur du service transport et garage. Une quarantaine de véhicules sont ainsi mis à disposition. Et à la fin de la période de détention, les véhicules sont revendus sur le site internet de L’Argus, dans un premier temps uniquement accessibles aux salariés, puis à l’ensemble des acheteurs du site.
Pour les Taxis Vitruve, le financement de véhicules en achat demeure aussi largement dominant, avec des motivations différentes de celles de Baudin Châteauneuf. Chez ce spécialiste du transport de personnes et des taxis, l’achat facilite l’entrée et la sortie fréquente des 21 véhicules dans la flotte. « Ce nombre doit être réadapté en fonction des appels d’offres et des ordres de mission qui arrivent chaque année à la fin août », expose Kéwin Chiche, directeur associé. Les Taxis Vitruve financent leurs véhicules sur quatre ans. Et si la durée de vie maximale des véhicules est habituellement de sept ans dans l’activité de taxis, l’entreprise les garde entre cinq et six ans.
Une question financière
« Pour obtenir les crédits de financement de véhicules, nous travaillons avec notre propre banque », précise Kéwin Chiche. Des expériences passées ont en effet dissuadé ce dirigeant de se tourner vers une captive de constructeur. « Avec une captive, nous avions financé des véhicules que nous avons dû revendre avant la fin du crédit du fait de la crise liée au covid. Mais la captive elle-même sous-traitait sa prestation auprès d’un autre organisme de financement. Cela a considérablement complexifié la revente », relate Kéwin Chiche.
Avec l’achat, les Taxis Vitruve peuvent aussi réaliser une meilleure opération financière. « Nos véhicules roulent souvent entre 60 000 et 80 000 km par an. Nous avons fait des devis en LLD pour de tels kilométrages. La différence de coût restait trop importante par rapport à l’achat », confirme Kéwin Chiche. Et à des frais élevés de location s’ajoutaient, dans le cadre de contrats de LLD, des frais de restitution potentiellement importants pour des véhicules fortement sollicités, avec des kilométrages quotidiens de 200 à 300 km.
« Pour les transports d’enfants, nous ne connaissons jamais à l’avance le nombre de kilomètres parcourus, complète Kéwin Chiche. En LLD, il faudrait constamment réadapter les contrats. » Les Taxis Vitruve limitent donc le recours à la LLD aux voitures de direction. « Avec celles-ci, nous faisons peu de kilomètres, de l’ordre de 10 000 ou 20 000 km par an », justifie ce responsable qui a alors choisi, pour ses contrats, la captive de Suzuki.
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