Branchés sur la prise ODB du véhicule, les boîtiers récoltent des données de conduite ensuite matérialisées sous forme de graphiques. Les conducteurs peuvent ainsi comparer ces indicateurs sur plusieurs mois et suivre leur progression. « De notre côté, nous pouvons identifier les conducteurs dont le comportement au volant n’est pas adapté et leur proposer une formation ciblée sur les points à améliorer », explique Tony De Oliveira, responsable frais généraux du réseau spécialiste des pneus.
Autre apport : un meilleur suivi de l’entretien. À titre d’exemple, à chaque échéance de vidange, l’outil envoie systématiquement un e-mail de rappel au...
Branchés sur la prise ODB du véhicule, les boîtiers récoltent des données de conduite ensuite matérialisées sous forme de graphiques. Les conducteurs peuvent ainsi comparer ces indicateurs sur plusieurs mois et suivre leur progression. « De notre côté, nous pouvons identifier les conducteurs dont le comportement au volant n’est pas adapté et leur proposer une formation ciblée sur les points à améliorer », explique Tony De Oliveira, responsable frais généraux du réseau spécialiste des pneus.
Autre apport : un meilleur suivi de l’entretien. À titre d’exemple, à chaque échéance de vidange, l’outil envoie systématiquement un e-mail de rappel au chef d’agence. Enfin, la géolocalisation, complémentaire avec le GPS, permet d’optimiser la gestion des interventions. « Grâce à l’organisation des trajets en amont, nos techniciens ont adopté une conduite plus apaisée et donc plus sûre. Sans compter qu’avec cette solution, le nombre de kilomètres parcourus a reculé, ce qui impacte directement le risque d’un potentiel accident ou incident de la route », poursuit Tony De Oliveira.
Et les résultats sont là : en 2014, l’entreprise a constaté une diminution de 60 000 l du volume de carburant consommé, soit – 6 % sur un total de 1 million de litres par an. Parallèlement, le taux de sinistres sur prime est passé de 0,70 en 2013 à 0,58 en 2014. Avec à la clé un retour sur investissement instantané : « Les économies sur le carburant, l’entretien, et la productivité accrue rentabilisent immédiatement l’investissement en télématique embarquée d’un montant d’environ 60 000 euros par an », se réjouit Tony De Oliveira.