
Organisé comme chaque année depuis 2014 par le cabinet Fleet Competence Group et le magazine suisse AboutFleet, le Fleet Meeting International s’est déroulé hier, mercredi 6 mars, à Palexpo en marge du salon de l’automobile de Genève. Il a réuni près de 200 personnes : gestionnaires de parc, loueurs, constructeurs, fournisseurs de solutions, éditeurs de logiciels, cabinets de conseil et médias spécialisés. Votre magazine préféré Flottes Automobiles était, comme les années précédentes, partenaire de l’évènement.
Comment électrifier sa flotte ?
Le thème choisi cette année par les organisateurs portait sur l’électrification des flottes et la mobilité électrique en entreprise. Comment opérer cette transition énergétique ? Comment gérer les véhicules et l’infrastructure ? Quels gouvernance et management adopter ? Quels bénéfices pour l’entreprise et les salariés ?
Pour répondre à ces questions, deux intervenants se sont succédé à la tribune. D’abord Tomas Björnsson, vice-président et directeur de la business unit E-mobility chez Vattenfall AB, société de distribution d’électricité appartenant à l’État suédois. Puis Steffen Krautwasser, à la tête de la flotte de SAP SE, éditeur allemand de logiciels d’entreprise. Tous deux ont fait part de leur expérience en la matière, tout en fournissant les clés d’une stratégie réussie. Pour Tomas Björnsson, qui vise 4 500 véhicules électriques (soit 20 % de la flotte), « ce projet de transformation n’est pas qu’une aventure technologique, c’est surtout une affaire de management. Il faut conduire le changement dans l’entreprise », a-t-il rappelé.
En misant sur le management !
De son côté, Steffen Krautwasser entend passer de 8 % de modèles électriques actuellement dans sa flotte à 20 % d’ici 2020, soit 5 000 véhicules. Pour lui aussi, il s’agit de motiver les troupes. « On doit encourager les collaborateurs à faire l’expérience de la mobilité électrique, car dès qu’ils se mettent à l’électrique, ils l’adoptent. C’est le meilleur moyen de changer les comportements », a-t-il souligné. L’argument du TCO est également revenu dans la bouche des deux invités. Qui ont démontré, chiffres à l’appui, qu’une flotte électrique peut revenir moins cher qu’un parc thermique, grâce à des coûts d’utilisation moindres et notamment aux très bonnes valeurs résiduelles des véhicules électrifiés.
Tomas Björnsson et Steffen Krautwasser ont ensuite participé à une table ronde animée par Thilo von Ulmenstein, partenaire de Fleet Competence Group. Avec trois autres invités : Michael Blumenstein, rédacteur en chef du magazine Autoflotte, Steven Schoefs, rédacteur en chef de Fleet Europe-Global Fleet, et Sandra Roling, chef d’EV 100 The Climate Group.