Guidées par les objectifs de RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise), les obligations légales de renouvellement d’une partie de leur flotte en véhicules à faibles émissions (VFE, 50 g maximum) ou encore par l’anticipation des ZFE-m (zones à faibles émissions-mobilité), les grands comptes se tournent en effet vers les outils et les offres de conseil, notamment pour se convertir à l’électrique. « Aujourd’hui, seules 20 % des entreprises ont des véhicules électriques en parc. Et les grands comptes sont plus en avance, relève Audrey Martin, consultante flotte automobile de Traxall. Ces grands comptes, soit 85 % de nos clients, possèdent...
Guidées par les objectifs de RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise), les obligations légales de renouvellement d’une partie de leur flotte en véhicules à faibles émissions (VFE, 50 g maximum) ou encore par l’anticipation des ZFE-m (zones à faibles émissions-mobilité), les grands comptes se tournent en effet vers les outils et les offres de conseil, notamment pour se convertir à l’électrique. « Aujourd’hui, seules 20 % des entreprises ont des véhicules électriques en parc. Et les grands comptes sont plus en avance, relève Audrey Martin, consultante flotte automobile de Traxall. Ces grands comptes, soit 85 % de nos clients, possèdent pour 80 % d’entre eux des véhicules électrifiés dans leur flotte, électriques et hybrides rechargeables. Ils ont déjà commencé le projet de transition énergétique, voire mis en place un programme », poursuit Audrey Martin.
En parallèle, un nombre croissant d’entreprises se penchent sur l’électrification de leur flotte et les offres de ces prestataires, notamment au fur et à mesure qu’elles sont touchées par les restrictions de circulation. C’est le cas des spécialistes de la livraison du dernier kilomètre, qui cherchent à assurer la transition énergétique de leurs utilitaires. « Beaucoup d’entre eux font face au développement des ZFE-m, constate Annick Renoux, directrice des régions France et Benelux du télématicien Webfleet. Dans ce secteur d’activité, les flottes ne sont pas forcément importantes. Mais certaines entreprises sont sous-traitantes de grands groupes et doivent se mettre à l’électrique si elles veulent emporter des marchés », ajoute cette responsable.
Un constat corroboré par Watèa by Michelin. Ce spécialiste des VUL électriques accompagne ses clients dans leur transition énergétique ; sa prestation inclut le financement des véhicules mais aussi des solutions pour l’installation de bornes, les services numériques ad hoc, etc. « Nous avons trois gros segments dans notre clientèle : les entreprises de livraison du dernier kilomètre ; celles des services dans l’habitat : plomberie, électriciens ascensoristes, etc. ; et celles du BTP. Nous avons aussi des sous-traitants du secteur de la livraison du dernier kilomètre, avec des parcs cinq à dix véhicules », expose Pierre-Yves Le Berre, vice-président stratégie et marketing de Watèa by Michelin.