La facilité à recharger constitue un facteur déterminant du succès de l’intégration des véhicules électriques. Pour faire le plein d’électrons, les collectivités privilégient surtout la recharge sur site. Ce qui suppose d’organiser cette recharge en fonction des besoins et des trajets, voire, à plus longue échéance, de faire appel au smart charging.
Pour les flottes publiques électrifiées, les collectivités privilégient généralement la recharge sur leurs sites. Une solution efficace si les bornes sont assez nombreuses et accessibles. Dans des territoires étendus comme ceux des communautés urbaines, les implantations doivent de fait être pensées pour rapprocher les bornes du plus grand nombre. « Nous essayons de positionner les points de charge pour que les agents dont les sites ne sont pas équipés puissent se rendre rapidement dans ceux qui le sont », expose Jean-Paul Grandpierre, directeur des moyens généraux et mobiles de la communauté urbaine du Grand Reims, soit une flotte 859...
Pour les flottes publiques électrifiées, les collectivités privilégient généralement la recharge sur leurs sites. Une solution efficace si les bornes sont assez nombreuses et accessibles. Dans des territoires étendus comme ceux des communautés urbaines, les implantations doivent de fait être pensées pour rapprocher les bornes du plus grand nombre. « Nous essayons de positionner les points de charge pour que les agents dont les sites ne sont pas équipés puissent se rendre rapidement dans ceux qui le sont », expose Jean-Paul Grandpierre, directeur des moyens généraux et mobiles de la communauté urbaine du Grand Reims, soit une flotte 859 véhicules pour la communauté et la ville.
Recharge des flottes publiques : choisir les lieux
Mais l’arbitrage des lieux d’implantation des bornes ne tient pas à la seule optimisation des distances à parcourir. Un site qui accueille les bornes doit aussi disposer de l’espace nécessaire à l’accès des véhicules et à l’équipement des parkings. « Il faut aussi bien connaître la puissance du réseau électrique dans les sites », insiste Jean-Paul Grandpierre. Et une fois identifiés les sites suffisamment dotés en puissance, « une collaboration étroite avec Enedis s’impose pour anticiper les augmentations de puissance là où elles seront nécessaires », poursuit ce responsable.
À défaut de pouvoir déployer les bornes dans l’ensemble de ses sites et de trouver assez de sites viables pour les accueillir, le Grand Reims a réorganisé les habitudes de travail de ses agents. « Certains vont devoir prendre l’habitude de se déplacer pour recharger sur des sites qui ne sont pas leurs bureaux d’origine mais que nous dotons d’espace de cotravail », décrit Jean-Paul Grandpierre.
Plus avant, une technologie comme le smart charging peut offrir des perspectives d’optimisation, sans mettre en défaut la puissance électrique d’un bâtiment. Avec le smart charging (recharge intelligente), on peut en effet organiser les charges en tenant compte des heures creuses des fournisseurs d’électricité, et des pics de consommation du bâtiment où les bornes sont implantées.
Pour les flottes publiques, des bornes de recharge intelligentes
« Dans deux ou trois de nos sites, nous avons testé avec Enedis la possibilité de gérer les charges de nos véhicules avec des bornes intelligentes, sans pour autant changer les abonnements et augmenter les puissances des bâtiments », confirme Jean-Paul Grandpierre. Une expérience concluante qui encourage la collectivité rémoise à multiplier les bornes de nouvelle génération. « Avec ces bornes, nous pourrons non seulement nous accommoder des puissances disponibles dans les bâtiments, mais aussi mieux organiser la recharge simultanée de plusieurs véhicules. Nous pourrons aussi effectuer à distance des reports de charge pour certaines voitures, et équilibrer les charges afin que tous les agents bénéficient d’une charge minimum », projette le responsable.
Le smart charging…
À Brest Métropole, les évolutions techniques des véhicules poussent à repenser progressivement la répartition des bornes dans les sites. Au sein de cette communauté urbaine, les bornes ont été, dans un premier temps, réparties selon les services où les véhicules étaient affectés. « Puisque les autonomies permettent de ne plus recharger tous les jours, nous créons désormais des îlots de stationnement équipés des prise Green’up et de prises de 22 kW », explique Laurent Bouvet, responsable du service véhicules et engins de Brest Métropole, soit 650 VL. Des regroupements qui présentent aussi l’avantage de générer des économies d’échelle sur les installations.
À l’instar de la métropole de Reims, il est aussi prévu que les sites de Brest Métropole se dotent de bornes intelligentes. Les premiers point de charge installées à Brest étaient donc des Green’up, soit des prises renforcées simples à installer, conçues spécialement pour les véhicules électrifiés et employées pour les charges lentes, pendant la nuit. « Avec les bornes intelligentes, nous gérerons mieux la puissance de charge et nous saurons quels véhicules sont chargés et quelle est leur consommation », anticipe Laurent Bouvet. La connaissance du niveau de charge sera notamment facilitée dans les sites puisque la communauté urbaine a fait le choix de créer des prises et des compteurs spécifiques aux véhicules électriques dans les bâtiments.
… pour maîtriser les recharges
Par extension, mieux suivre les consommations aide aussi à mieux suivre les recharges. « Nous communiquons aux agents les informations sur la meilleure manière de recharger, mais nous ne pouvons pas empêcher de recharger au-delà de 80 % parce que nous ne sommes pas pour l’instant pas en mesure de suivre ces recharges », indique Laurent Bouvet. Or, un tel suivi est important : il renforce la longévité de la batterie. Une donnée centrale pour les collectivités qui projettent d’exploiter leurs véhicules électriques sur le long terme.
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