« Notre objectif est d’électrifier tout ce qui est électrifiable, avance Benoît Weinling pour la Ville de Strasbourg (40 véhicules électriques sur 295 VL), et l’Eurométropole (28 sur 500). Si l’obstacle de l’autonomie est de moins en moins important, la principale contrainte est celle des bornes de recharge. C’est une certitude, nous ne pourrons pas mettre autant de véhicules électriques que nous le voudrions. L’hydrogène sera peut-être une solution à l’avenir pour réduire les besoins en recharge. Dans un premier temps, nous réfléchissons à implanter une station hydrogène et à intégrer un ou deux véhicules pour participer au lancement de la...
« Notre objectif est d’électrifier tout ce qui est électrifiable, avance Benoît Weinling pour la Ville de Strasbourg (40 véhicules électriques sur 295 VL), et l’Eurométropole (28 sur 500). Si l’obstacle de l’autonomie est de moins en moins important, la principale contrainte est celle des bornes de recharge. C’est une certitude, nous ne pourrons pas mettre autant de véhicules électriques que nous le voudrions. L’hydrogène sera peut-être une solution à l’avenir pour réduire les besoins en recharge. Dans un premier temps, nous réfléchissons à implanter une station hydrogène et à intégrer un ou deux véhicules pour participer au lancement de la filière », anticipe ce responsable.
Bien dimensionner l’infrastructure
La mairie du Plessis-Robinson (92) partage ces préoccupations sur la recharge : « Notre interrogation, c’est comment bien dimensionner l’infrastructure », explique David D’Amario qui étudie un développement de cette infrastructure dans le cadre de nouveaux locaux, opérationnels dans un peu moins de deux ans. « Je pense que nous passerons à des bornes rapides, du moins en partie, pour recharger entre 12 h 00 et 13 h 00. » La ville travaille aussi sur des projets de voierie afin d’inciter les habitants à se mettre à l’électrique. « Deux parkings sont équipés mais nous sommes en négociation pour reprendre les bornes Autolib’ qui ne sont plus en fonction », complète David D’Amario.
Des difficultés pour équiper les bâtiments
La ville de Grenoble souligne pareillement les difficultés pour équiper les bâtiments. « Ce n’est pas évident de tirer des lignes pour des bornes de recharge rapide. Nous nous contentons surtout de recharges lentes, note Fayçal Amrani. Nous comptons aussi sur le renouvellement des bornes électriques en voierie que nous allons pouvoir utiliser. »
De fait, la question des bornes reste une nécessité et un préalable : « Nous anticipons et venons d’installer quatre bornes sur notre site de Brumath et bientôt deux autres sur celui de Cronenbourg », indique Grégory Goetz, responsable du service intérieur de l’EPSAN en Alsace. De même, cet établissement public de santé a formé à la maintenance des véhicules électriques et hybrides ses deux mécaniciens pour les entretiens en interne des VL. Un autre préalable pour verdir les parcs.