« L’acheteur va se battre sur quelques centimes au départ alors que sans action précise de prévention, l’entreprise va payer deux à trois mensualités en frais de restitution à la fin du contrat », prévient Patrick Clemens pour ECF. Et parmi les autres bénéfices figurent la valorisation de l’image de marque de l’entreprise et la préservation de son capital humain.
De façon générale, une action de sensibilisation réussie génère des gains en matière environnementale, sociale (une sécurité renforcée), économique (une baisse du nombre de sinistre et un gain de 20 % sur les consommables,...
« L’acheteur va se battre sur quelques centimes au départ alors que sans action précise de prévention, l’entreprise va payer deux à trois mensualités en frais de restitution à la fin du contrat », prévient Patrick Clemens pour ECF. Et parmi les autres bénéfices figurent la valorisation de l’image de marque de l’entreprise et la préservation de son capital humain.
De façon générale, une action de sensibilisation réussie génère des gains en matière environnementale, sociale (une sécurité renforcée), économique (une baisse du nombre de sinistre et un gain de 20 % sur les consommables, le carburant et sur l’assurance) et juridique (réponse à une obligation légale de prévention).
Le coût d’une formation à la prévention des risques oscille entre 200 et 350 euros la journée. À l’issue de ses formations, Actua met en place des séances d’e-learning qui se tiennent pendant une année et au cours desquelles les accrochages et les chocs bénins sont évoqués. « La diminution des frais de restitution permet déjà de rentabiliser la formation », avance David Raffin.
Pour Jean-Philippe Monnatte d’Automobile Club Prévention, un stage est facturé entre 200 et 300 euros et entre dans le cadre de la formation professionnelle. Mais aujourd’hui, des dispositifs d’e-learning, moins coûteux, se développent.
Aucune formation à la prévention des risques routiers ne se concentre exclusivement sur la préservation de l’état des véhicules, mais ce thème n’en est pas moins abordé lors des stages dispensés par les différents acteurs. Certains modules peuvent aussi être ajoutés pour coller au plus près aux pratiques de l’entreprise cliente. Ainsi, la prise en compte des angles morts peut être abordée lorsque la flotte se compose principalement de VUL.
Les Codes Rousseau Mobilité ne dispensent par exemple pas de formation spécifique sur l’état du véhicule mais cette thématique s’intègre au sein de la formation générale au titre de la prise en compte de l’outil de travail. Dans ses audits de conduite, l’organisme inspecte les véhicules et relève les anomalies. Parallèlement à leurs formations en présentiel, les Codes Rousseau Mobilité se disent prêts à développer un programme d’e-learning autour de la préservation du véhicule.
Lors des formations organisées par Centaure, le véhicule occupe une place centrale. Celle-ci est tellement importante que les stagiaires viennent avec leur propre voiture et qu’un bilan de sécurité est réalisé. À travers cette pratique, les conducteurs prennent conscience de l’importance des freins et des autres organes du véhicule, et de la nécessité de contrôler régulièrement la pression des pneus, les essuie-glaces, le niveau des liquides de frein, du lave-vitre, etc. Lors du stage, un bilan de sécurité du véhicule est remis au stagiaire. Il indique toutes les anomalies : pneus coupés, balais d’essuie-glace défaillants, etc. « Pour la sécurité, le conducteur, le véhicule et l’environnement représentent un tout », souligne Jean-Pierre Avogadro.