« Le parking du bâtiment compte environ 200 places mais nous le partageons avec plusieurs autres services de la direction régionale de l’agriculture. FranceAgriMer dispose d’environ 50 places et les autres de 70 à 80 », décrit Pierre Labruyère, chef de service de cet établissement national des produits de l’agriculture et de la mer. Un nombre de places insuffisant pour les 24 véhicules de service, auxquels s’ajoutent ceux employés par les salariés pour leurs déplacements domicile-travail. Des véhicules personnels le plus souvent indispensables : la grande majorité des salariés vit hors de Montpellier et emprunter les transports en commun pour se rendre sur leur lieu de travail reste trop chronophage.
Pour répondre à la demande, l’organisme a eu recours à des places extérieures à son bâtiment. Une solution coûteuse : « de l’ordre de 400 euros par place sur l’année », indique Pierre Labruyère. Pour réduire la tension sur la demande de parkings, FranceAgriMer a incité ses salariés à faire appel au covoiturage ou aux transports en commun. Des reports sur d’autres moyens de transport utiles le lundi alors que le parking reste occupé par les véhicules de service encore sur place.
FranceAgriMer : un parking géré avec MyCarSpot
Mais c’est surtout via l’application MyCarSpot que FranceAgriMer a réussi à limiter cette tension sur le stationnement. « Aujourd’hui, tous les salariés peuvent employer l’application selon un ordre de priorité, indiquer que leur place est libre lorsqu’ils ne l’occupent pas, ou encore en réserver une quand ils ne sont pas prioritaires », explique ce responsable. L’accès au parking se fait grâce à une carte magnétique qui ouvre aussi les locaux – aucune gestion de boîtiers d’ouverture n’est donc nécessaire. Pour le parking, un ordre de priorité a été défini, en commençant par les véhicules de service.
Le partage de ces places pourrait être étendu aux autres organismes présents dans le bâtiment. « Si nous leur ouvrons nos places, il faudrait une réciprocité. Soit cela se fait en gérant chacun ses places, soit en les mutualisant, à condition que chaque organisme puisse appliquer une priorisation pour ses propres agents. » Car l’application ne résout pas tout. « Il faut que les personnels qui ont une place attribuée la gèrent, pensent à la mettre à disposition s’ils ne l’occupent pas. Il faut aussi veiller à éviter que nos places soient empruntées par des personnes extérieures, visiteurs ou autres. Une place prise sans avertissement implique de sortir du parking et d’en rechercher une autre. C’est une perte de temps inutile », conclut Pierre Labruyère.