
Contrairement aux apparences, le Skoda Karoq n’est pas un SUV citadin comme les récents Citroën C3 Aircross, Kia Stonic ou encore son cousin Volkswagen T-Roc (voir notre brève). Avec ce dernier, il partage d’ailleurs la plate-forme MQB mais pas l’encombrement de 4,38 m contre 4,23 m de longueur pour l’allemand.
Karoq, petit SUV parmi les grands
Il faut donc comparer le Karoq aux plus grands Nissan Qashqai II (4,38 m également) ou Peugeot 3008, ainsi qu’à son frère de lait Seat Ateca (4,36 m, voir l’essai) alors qu’il s’affiche à moins de 26 000 euros, c’est un bel effort. Ce « petit » parmi les grands veut faire la différence tant sur les prix que les prestations de la catégorie supérieure. Et réserve un coffre de 521 l/1 630 l ou même 588 l/1 810 l avec l’option ingénieuse des trois sièges arrière séparés, ajustables et amovibles individuellement ‒ Skoda réinvente le Renault Scénic !
Le 1.6 TDI 115 ch à 30 090 euros en Business
Développé sur la plateforme MQB, le Karoq pioche donc dans la banque d’organes du groupe Volkswagen pour offrir le meilleur rapport prix/efficacité moteur. On retrouve en accès à la gamme le 1.0 l essence TSI de 116 ch/200 Nm (117 g) et le 1.5 TSI de 150 ch/250 Nm (122 g) à désactivation de cylindres vue sur la Golf. En diesel, c’est le 1.6 TDI qui autorise l’accès à la gamme en 115 ch/250 Nm (118 g), complété par le 2.0 TDI de 150 ch/340 Nm obligatoirement en 4×4 (138 g).
La finition Business vient se glisser entre l’accès à la gamme Ambition et le haut de gamme Style. Les prix débutent à 27 290 euros en 1.9 TSI, suivi du 1.5 TSI à 29 290 euros et, en diesel, à 30 090 euros pour le 1.6 TDI et 34 390 euros pour le 2.0 TDI. La boîte double embrayage DSG7 nécessite un supplément de 1 600 euros sur toutes les motorisations.